Algérie

Graine du hasard de Saïd Seddik-Khodja : Le Roman qui évoque le scandale de la cocaïne, deux ans auparavant



Dans ce roman de plus de 200 pages, le narrateur place d'emblée le lecteur dans le monde cruel des réseaux des narcotrafiquants qui n'hésitent pas à exploiter des personnes vulnérables pour arriver à leurs fins.Un roman prémonitoire. En le publiant, en 2016, l'auteur ne savait pas que le sujet central qu'il a choisi pour son histoire allait devenir, moins de deux ans plus tard, une affaire nationale et internationale : le scandale des 701 kg de cocaïne saisis au port d'Oran au début de l'été 2018. Il s'agit de La graine du hasard de l'écrivain algérien, Saïd Seddik-Khodja, édité aux éditions El Amel.
Le récit, plein de rebondissements, a eu pour thème central le trafic de la coke. Dans ce roman de plus de 200 pages, le narrateur place d'emblée le lecteur dans le monde cruel des réseaux des narcotrafiquants qui n'hésitent pas à exploiter des personnes vulnérables pour arriver à leurs fins. L'histoire commence dans la capitale de l'ouest du pays pour prendre fin à Alger, après bien sûr un aller-retour à Annaba.
Louant les services d'un terroriste repenti, prénommé Athmane Hennou, les gros bonnets l'ont chargé de récupérer la poudre blanche à partir du port d'Oran pour l'expédier en Tunisie.
La trame, bien ficelée, prend ainsi forme. Mais l'héroïne du romain est la petite Loulou (Loubna), la fille illégitime de la jeune Noudjoud, qui a été exploitée par l'ancien terroriste pour récupérer la marchandise prohibée et la transporter vers Alger en vue de l'acheminer par la suite à destination, tout en échappant à la vigilance des agents du DRS qui étaient à ses trousses.
C'est la petite Loubna, dont il fera la connaissance à la gare d'Agha à Alger, qui lui fausse tous les calculs, avant de le faire tomber, lui et ses parrains. Les intrigues se chevauchent tout au long du récit, tenant, de ce fait, en haleine le lecteur, qui ne découvre la fin de l'histoire et l'identité du baron de la cocaïne, en l'occurrence le vieux Choukri, qu'aux derniers paragraphes.
Le personnage, un nouveau riche qui a amassé sa fortune grâce à ce trafic, était prêt à sacrifier, y compris sa coquette fille, Millena, engagée dans une sorte de mariage d'affaire avec l'unique fils du vieux Daoud, propriétaire d'entreprises en difficulté, pour blanchir sa fortune mal acquise.
Comme dans un film policier, les personnages disparaissent au fur et à mesure que l'on s'achemine vers l'épilogue de l'histoire. Au final, ce sont ceux qui courraient derrière «la graine du hasard» qui retrouvent la mort, à commencer par Athmane Hennou et ses patrons.
Les «bons» ont, quant à eux, une fin heureuse, surtout pour la petite Loubna qui retrouve «un père» adoptif qui remplacera son géniteur biologique qu'il n'a jamais vu. Bonne lecture?


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