Algérie - Revue de Presse

Grâce à la hausse soutenue de ses avoirs



Le Koweït effectue des placements records à l?étranger Les placements financiers du Koweït ont atteint 213 milliards de dollars (61,4 milliards de dinars) au 31 mars dernier, un record dans l?histoire de ce riche émirat membre de l?Opep, a indiqué l?AFP qui cite le ministre des Finances, Bader Mechari al-Houmaidhi. Des avoirs qui ont augmenté de 30% par rapport à l?année précédente (166 milliards de dollars) et qui sont placés en grande partie à l?étranger, notamment aux Etats-Unis et en Europe, a précisé la même source. Placés dans deux fonds gérés par l?Etat, l?un dénommé le Fonds koweïtien des futures générations (KFFG) dont les placements ont atteint 174 milliards de dollars, et l?autre dénommé le Fonds public de réserves (PRF) doté de 39 milliards de dollars. La loi koweïtienne, souligne la même source, stipule que 10% du revenu total de l?émirat est placé dans le KFFG, « destiné à garantir le bien-être des Koweïtiens lorsque les réserves pétrolières seront épuisées ». Les intérêts tirés de ce fonds, estimés à cinq milliards de dollars par an, n?apparaissent pas dans le budget, précise-t-on. Les placements dans ce fonds avaient atteint plus de 100 milliards de dollars avant l?invasion de l?émirat par les troupes irakiennes en 1990. Ils ont été sérieusement réduits en raison des dépenses pour la libération et la reconstruction du pays. Un des principaux pays producteurs de pétrole et membre de l?OPEP, le Koweït possède près de 10% de réserves mondiales, localisées principalement dans la zone Greater Burgan, considérée comme le 2e champ pétrolifère au monde après le champ pétrolier saoudien de Ghawar. La production journalière est de quelque 2,6 millions de barils/jour (mbj). Le Koweït a enregistré des rentrées records de 53,5 milliards de dollars lors de l?année fiscale 2006-2007 (qui s?est terminée le 31 mars), grâce notamment à l?envolée des prix du brut. La Zone neutre aussi appelée la « Divided Zone » ou Zone partagée, que le Koweït partage avec l?Arabie Saoudite, comporte des réserves supplémentaires de 5 milliards de barils. Mais le brut koweïtien, qui ne figure pas parmi les variétés les plus légères et dont la teneur en soufre est élevée, subit de ce fait une décote sensible par rapport au brent. Le Koweït exporte la majorité de son pétrole (environ 60%) vers les pays asiatiques tels le Japon, l?Inde, Singapour, la Corée du Sud, Taiwan et la Thailande. Le solde des exportations étant destiné à l?Europe et aux Etats-Unis. Avec une population de 2,7 millions d?habitants (dont un tiers seulement sont citoyens koweïtiens), le Koweït a pu se contenter longtemps d?une exploitation extensive de sa richesse. Depuis janvier 2003, date à laquelle la concession pétrolière accordée en zone neutre au japonais AOC n?a pas été renouvelée, l?exploration et la production sont totalement nationalisées. Une société publique, la KGOC, gèrera à partir du 1er janvier 2006 les intérêts koweïtiens dans la zone neutre (partagée avec l?Arabie Saoudite) alors que la Oil Development Company a vocation à constituer la participation publique dans le Kuwait Project. Une autre filiale de KPC, la KUPFEC, se consacre pour sa part à l?exploration et la production à l?étranger avec des activités en Algérie, Australie, Chine, Egypte. L?émirat produit au maximum de ses capacités. L?objectif annoncé est de porter celles-ci de 2,5 Mb/j à 4 Mb/j d?ici 2020.
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