Gourcuff sort de sa réserve

Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a finalement décidé de sortir de son mutisme en s'exprimant à travers un communiqué publié avant-hier sur le site officiel de la Fédération algérienne de football. Le technicien français a tenu à apporter ses propres «précisions» concernant les «dernières informations publiées par certains médias», lit-on sur ce communiqué publié sur le site de la FAF. Gourcuff nie avoir accordé une interview exclusive (faisant allusion à l'interview publiée par le journal El Khabar), expliquant qu'il n'a fait que «répondre simplement et gentiment à l'appel d'une personne qui s'est avérée être un journaliste». Gourcuff a évoqué trois points essentiels qu'il a voulu clarifier. D'abord, il infirmera le fait qu'il ait «traité qui que ce soit d'incompétent ou de méconnaître le football», recadrant les choses en insistant sur la tentative «d'expliquer que certaines personnes sur certains plateaux de télévision ne comprenaient pas [sa] démarche technique». Le second point a trait à l'annonce de son départ. À ce titre, il le dément catégoriquement en notant qu'il a «seulement évoqué un éventuel changement après la double confrontation face à la Tanzanie dans le cas où l'Algérie ne serait pas qualifiée au3e tour des qualifications de la Coupe du Monde 2018, ce qui aurait été logique puisque prévu ainsi dans [son] contrat avec la Fédération algérienne de football». Enfin, il rejettera les propos qui lui ont été attribués concernant des «conditions» qu'il aurait «évoquées». Gourcuff estime que sa «relation avec la FAF est précisée dans les dispositions du contrat». Il précisera qu'il «était nécessaire qu'[il] rencontre le président de la FAF pour faire le bilan après le premier tour des qualifications de la Coupe du monde 2018 et prendre les dispositions nécessaires pour le futur», conclura-t-il. Ainsi, le coach des Verts a préféré donner sa version des faits afin, semble-t-il, qu'on ne lui attribue pas des propos qu'il n'aurait pas tenus. Cependant, il aurait été préférable qu'il entreprenne cette démarche avant même que la polémique n'enfle. C'est ce qu'on appelle la communication de crise, mais, hélas, il n'y a pas que les responsables du football qui maîtrisent mal ce volet.