Mettant en avant les avancées et le sursaut de la diplomatie algérienne, durant ces deux dernières années, le président du Conseil de nation, Salah Goudjil, n' a pas manqué lors de son passage ce samedi, à la radio internationale, de souligner que «la réalité de la diplomatie algérienne connaît un grand dynamisme, parallèlement à la situation politique internationale, qui connaît des défis majeurs». Une dynamique qui s'est particulièrement exprimée à travers une activité dense de rencontres et de concertations avec les dirigeants et chefs d'Etat des grands pays. Le rythme soutenu des visites du président de la République, à l'étranger durant cette année, a eu des impacts hautement positifs, tels que le choix de l'Algérie pour abriter le sommet arabe. De même importance, le bal incessant des dirigeants étrangers reflète un intérêt et une reconsidération inédite pour l'Algérie. Fruits des développements fondamentaux issus du renouvellement des institutions, des nouvelles orientations économiques, l'Algérie reprend progressivement, mais sûrement sa place dans le concert des nations. C'est dans cette optique que le président du Sénat à précisé que «quand on voit les positions honorables de l'Algérie aux Nations unies, ou ses relations avec les grands pays, que ce soit l'Amérique ou la Russie, l'Inde et les pays africains, et même au niveau des pays du monde arabe, on voit à travers tout cela la force de la diplomatie algérienne». Il faut dire cependant, qu'après une absence sur la scène politique, qui a marginalisé l'Algérie durant des années, la réhabilitation de ses positions, bien qu'immuables, nécessitait une réaffirmation,notamment devant les développements géostratégiques importants qu'a connus le monde ces derniers mois. Hormis le conflit en Ukraine, qui a redistribué les cartes dans le domaine de la stratégie économique, la diplomatie algérienne était confrontée à des situations inextricables, à l'image du conflit avec le Maroc et l'Espagne. C'est précisément à travers le traitement de ces dossiers que la diplomatie algérienne, a confirmé sa volonté de sceller définitivement ses positions, et faire montre d'une fermeté sans faille. Il n'en demeure pas moins cependant, que son intervention dans les conflits des pays voisins, tel que le Mali, et au Sahel reste exemplaire et fédératrice de solutions politiques. Des faits qui ont propulsé la diplomatie algérienne au-devant de la scène, dans plusieurs domaines, notamment en matière de relance économique. Car il est indéniable que l'émergence de cette nouvelle dynamique, a eu des répercussions très positives sur la crédibilité de la destination Algérie» pour l'investissement. Une attractivité qui reste cependant à confirmer sur le terrain, à travers l'application des nouvelles dispositions de lois et des mesures d'accompagnement et de facilitations. Un aboutissement qui commence déjà à voir le jour, à travers le volume important de contrats et de mémorandums signés, et l'organisation et la relance de forums et de bureaux d'affaires, avec les plus grandes puissances économiques. c'est dans ce sillage, que Salah Goudjil est revenu sur le parcours historique de la diplomatie algerienne.Il precisera que«cet état de fait, nous appelle à revenir sur la grande histoire diplomatique de l'Algérie, où la diplomatie algérienne lors de la glorieuse révolution de libération s'est engagée dans des affrontements majeurs à l'étranger».
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Posté Le : 09/10/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali AMZAL
Source : www.lexpressiondz.com