Algérie

Goudjil dézingue les révisionnistes



Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a profité de l'occasion de l'approbation du rapport validant la qualité de membres du Conseil de la nation et du vote du projet de loi relatif aux modalités d'exercice du droit syndical pour interpeller les observateurs politiques sur les enjeux qui se trament et le rôle de l'Algérie sur le plan régional.Il a ainsi rappelé les constantes de l'Etat algérien quant à son soutien des causes justes et qui s'inscrivent dans le cadre de la lutte de libération et de la décolonisation en général.
La question palestinienne et sahraouie a été élucidée comme étant une position phare et constante de l'Algérie dans sa défense du principe de l'autodétermination et le droit des nations de disposer librement d'elles-mêmes.
À ce propos, le numéro deux de l'Etat a mis l'accent sur le travail de la diplomatie algérienne et son rôle qui est fidèle à sa doctrine émanant de la Révolution de Novembre 1954.
Salah Goudjil a souligné que «l'unification des rangs est la condition sine qua non pour établir l'Etat palestinien avec El Qods pour capitale, l'unité est la loi de la victoire, comme ce fut le cas pendant la Guerre de Libération nationale». Le président de la chambre haute est revenu sur la dernière déclaration du Premier ministre espagnol où il a exprimé un revirement de son gouvernement à l'égard de la question du Sahara occidental.
Dans ce sens, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a précisé que «l'Espagne, après avoir vendu la terre au Maroc en 1975, alors qu'elle était puissance administrante du Sahara occidental, marchande aujourd'hui avec la question dans son ensemble moyennant des garanties pour la préservation de ses intérêts, et ce en violant les chartes et la légalité internationale et en faisant fi des résolutions onusiennes sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a-t-il martelé.
Salah Goudjil a réitéré la position de l'Etat algérien par rapport au dossier du Sahara occidental en rappelant les résolutions onusiennes en la matière pour appuyer la démarche de l'Algérie qui consiste à soutenir ce droit entériné par la Charte des Nations unies.
Donc, l'approche algérienne est claire comme de l'eau limpide, elle ne souffre d'aucune ambiguïté par rapport aux résolutions internationales adoptées par les Nations unies en matière de défense et de soutien des causes justes en général et des causes palestinienne et sahraouie en particulier.
L'Algérie qui a connu les affres de la domination coloniale ne tournera pas le dos aux nations qui croupissent sous le joug du colonialisme et ses conséquences inhumaines et historiques sur les peuples dominés et colonisés comme c'est le cas pour le peuple palestinien et le peuple sahraoui.
Le président de la chambre haute a fait le lien entre l'idée de la défense des causes justes et la détermination de l'Algérie de consacrer d'une manière intangible et irréversible son approche souverainiste où l'indépendance nationale est considérée comme un «credo» qui assurera la pérennité de l'Etat national et ses institutions.
Dans ce sillage, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a insisté sur «l'impératif de lire profondément la Constitution car elle dessine les contours d'une véritable Algérie nouvelle et jette les fondements d'un Etat de droit où est consacrée la diversité des programmes et des approches, tout en relevant l'importance de s'unir lors des grands
évènements et autour des questions décisives en s'inspirant de l'approche novembriste inclusive», a-t-il rétorqué.
Goudjil s'est référé aux nouveaux enjeux qui caractérisent le monde d'aujourd'hui et la nouvelle reconfiguration qui se dessine sur le plan international. À ce propos, le président du Sénat a fait allusion aux menaces qui ciblent l'Etat algérien et son institution militaire.
Dans ce registre, le président de la chambre haute a appelé les forces vives à «appuyer l'indépendance politique avec une indépendance économique effective et véritable, pour prémunir l'Algérie contre tous dangers potentiels, dans le contexte des changements qui seront induits, à l'avenir, par le nouvel ordre mondial», a-t-il mentionné.
La défense des causes justes et la sauvegarde de la souveraineté nationale vont de pair. C'est ce défi qui singularise l'Etat algérien dans sa quête d'asseoir les valeurs de non ingérence dans les affaires internes des nations et sa conviction inébranlable à soutenir le droit des pays colonisés à leur autodétermination.


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