Le premier groupe
des utilisateurs de la technologie Google en Algérie
est né à Alger,il y a quelques semaines, sous le nom
officiel de «Algiers Google
Technology User Groups» (Algiers
GTUG). Il fait partie des 295 GTUG qui ont été créés dans 87 pays. A l'origine de
cette «aventure technologique» algérienne, 17 étudiants de l'Ecole nationale
supérieure d'informatique (ESI, ex-INI) de Oued Smar, dont les deux co-fondateurs et «Google
Student Ambassador», Halim Lagrid et Tahar Zanouda. Karima Chaabane, Public Relationships
Manager d'Algiers GTUG, nous fait visiter les arcanes
de ce groupe de graines de leaders dans les TIC en Algérie.
Les «Google Technology User Groups»
sont des «regroupements de personnes intéressées par les technologies et
plateformes de Google : Android,
Chrome, Google Apps, GWT, App Engine/Storage
et les différentes API comme celle de Google Maps, Opensocial...», explique Karima Chaabane. Le Groupe
d'Alger a été officiellement créé le 7 septembre 2011 après obtention de la
licence «quelques mois après la sélection de deux étudiants comme des
ambassadeurs de Google en Algérie». La première
manifestation a été organisée le 11 octobre 2011 pour le lancement officiel d'Algiers GTUG. «C'était une réussite», s'exclame Karima Chaabane. Selon elle, «environ
400 personnes ont pris part à ce premier événement» qui s'est déroulé à l'ESI.
Les participants
ne sont pas tous des informaticiens. «Il y a différentes disciplines dans le
Groupe. Nous avons des étudiants en informatique (de l'ESI),
en architecture, en statistiques, mais également des professionnels», ajoute la PR du GTUG d'Alger.
A ce stade de son
existence, Algiers GTUG a reçu des aides «de la part
de l'ESI qui a mis à notre disposition un local, et
nous a octroyé une subvention financière pour organiser l'événement du "Welcome Day"», affirme Melle
Chaabane.
Des projets pleins
de clics
Algiers GTUG dispose déjà
de 7 «structures opérationnelles» travaillant sur plusieurs supports. Il s'agit
des sections : "Android" qui travaille sur
«les technologies mobile» ; "Web Technologies" tels que «HTML5, Dart, Google web toolkit, les techniques du cloud computing avec Google AppEgine» ; "Google SEO"
«pour les techniques de référencement et de webmastring,
qui inclut Google search, Google adwords, Google analytics». Il y a aussi "Google GEO" pour «les techniques de mapping, dont Google earth et Google maps et autres Maps API» ; "Google Tools" pour «pour
tout ce que Google propose comme logiciels et outils :
chrome, chrome OS, Google plus, YouTube,
Google APIs, Google Apps…».
La section "Think Googley" est dédiée
pour inspirer le Groupe de «la vision de Google et sa
stratégie». Quant à la section "Google Academic", elle traite des «opportunités offertes par Google (jobs, scholarships...) ainsi
que les compétitions, code jam, summer
of code...».
Les inscriptions à
Algiers GTUG ont été lancées. «Nous disposons déjà d'une
soixantaine de membres». Le Groupe est joignable sur son site Web (http://algiers.gtugs.org),
les pages Facebook (http://www.facebook.com/AlgiersGtug)
et Twitter (http://twitter.com/AlgiersGTUG) et par
email à l'adresse suivante : mailto:algiers.gtug@gmail.com.
La communauté GTUG
dans le monde
Un Google Technology User Groups est
créé après «l'envoie d'une demande au GTUG Mondial pour avoir une licence». Selon
Karima Chaabane, «les GTUG
existent dans les villes et non pas au niveau national. Il n'y a pas un GTUG
par pays. Celui d'Alger est le premier et l'unique, pour le moment, en Algérie.
Si dans d'autres villes des utilisateurs souhaitent devenir GUTG, ils peuvent
prendre l'initiative indépendamment d'Algiers GUTG».
On dénombre à la
fin octobre 2011 quelque 295 Google Technology User Groups répartis (existants et en voie de
l'être) dans 87 pays.
En Afrique du Nord,
Alger n'est pas la seule ville où GTUG a été créé. D'autres existent bien avant
à Tunis (Tunisie), Ifrane et Rabat (Maroc). L'Egypte
détient dix Groupes notamment au Caire, Alexandrie, Shoubra,
Canal Suez, Mansoura et Minia.
Pour le reste du
Continent africain la communauté Google Users est aussi très active puisqu'il existe pas moins de 21
GTUG au Sénégal (2), Afrique du Sud (2), Cameroun, Tanzanie, Kenya, Gambie, Liberia,
Malawi (2), Ouganda (3), Ethiopie, Nigeria (8), et Ghana (4).
Dans la région du
Moyen-Orient, Gaza et Nablus ont leurs GTUG, un à
Beyrouth (Liban), à Jeddah, Mekkah
et Riyadh en Arabie Saoudite, à Ankara, Istanbul et
Izmir en Turquie, quatre en Jordanie et un seul en Syrie.
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Posté Le : 02/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelkader Zahar
Source : www.lequotidien-oran.com