Algérie

GNL et FLN



Ce n'est pas l'ENTV, catastrophe non naturelle, qui a sauvé le congrès du GNL à Oran, où le niveau de participation a été très en deçà de ce qui était espéré, mais plutôt un volcan islandais. A cause d'un nuage de cendres qui flotte au-dessus des bonnes consciences, les dirigeants des grosses compagnies pétrolières étrangères ne seraient pas venus, d'autant que les taxis sont introuvables à Oran. De leur côté, par un nuage de fumée, les organisateurs ont accusé l'Islande et ses elfes d'avoir fait capoter un sommet tant attendu, dans lequel l'Etat a investi des milliards de millions de dinars.Ce n'est pourtant pas le plus important, ce qui est étonnant est que pendant que ce congrès se tenait et au moment où la presse commentait les dépenses surnaturelles, les surfacturations et les coûts exorbitants qui y sont liés, les membres du clan présidentiel expliquaient aux Algériens qu'il n'y a plus d'argent. D'abord Chakib Khelil qui annonce que « pour la première fois de l'histoire, la demande mondiale en gaz a baissé de façon significative », ajoutant pour la prospective que « les 5 prochaines années sont très préoccupantes ». Ensuite, Yazid Zerhouni qui annonce que « le pic pétrolier algérien a été dépassé dans la production de brut », expliquant que la période faste est derrière nous et que le début du déclin des réserves nationales a été entamé.Cette vision cauchemardesque du futur, annoncée en plein faste et luxe du GNL, a de quoi affoler et/ou indigner une population déjà au bord du suicide. Oui, tout le monde l'aura remarqué, Yazid Zerhouni, depuis qu'il a adopté la biométrie, est devenu un spécialiste en pétrole. A première vue, il n'y a pas de rapport entre les deux. Mais au ministère de l'Intérieur, tout a un rapport avec tout. Selon certaines sources, M. Zerhouni aurait d'ailleurs mis sur écoute le volcan islandais pour savoir qui se cache dessous.


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