«Gloire à Celui qui détient la Royauté et Qui est Omnipotent»
Outre la foi en l’Existence de Dieu et en Son Unicité, il est indispensable de croire qu’Il possède tout attribut de perfection seyant à Sa Noble Essence, qu’Il est au-dessus de tout défaut : «Il n’a pas engendré et n’a point été engendré et nul n’est Son égal»Â ... «Il n’y a rien qui Lui ressemble; et Il est l’Audient, le Clairvoyant.»Â Cette vérité est attestée par cet univers magnifique et l’étonnante précision qui le caractérise. Elle est en outre l’aboutissement logique de la nature humaine éclairée. Elle est enfin détaillée par les messages de Dieu communiqués à Ses Prophètes.
Il est l’Omniscient à Qui rien n’échappe : «C’est Lui qui détient les clefs de l’Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe sans qu’Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite.»Â
Il est le Puissant Qui fait ce qu’Il veut, Que rien ne saurait vaincre, et dont la Volonté triomphe de tout : «Dis : ’Ô Dieu, Détenteur du Royaume, tu octroies la royauté à qui Tu veux, et Tu l’arraches à qui tu veux, Tu honores qui Tu veux et Tu humilies qui Tu veux ; Tu détiens le bien et Tu es certes capable de tout’.»Â
Il est l’Omnipotent que rien ne rend impuissant. Il exauce le nécessiteux lorsque celui-ci l’implore, il dissipe le mal, il ressuscite les os après qu’ils se sont pulvérisés, il redonne vie à Sa création comme Il l’a créée la première fois, chose facile pour Lui : «Gloire à Celui qui détient la Royauté et Qui est Omnipotent.»Â
Il est le Sage Qui ne crée rien en vain et ne laisse rien sans finalité. Tout ce qu’il fait ou légifère a une sagesse, qu’elle soit connue ou non, et c’est ce dont les anges témoignent dans le monde céleste : «Ils dirent : Gloire à Toi, nous ne savons rien d’autre que ce que Tu nous as enseigné. Tu es certes l’Omniscient, le Sage.»Â
Les Prophètes de Dieu et Ses Alliés, ainsi que les gens doués de raison parmi Ses Serviteurs en témoignent également : «Ceux qui invoquent Dieu, debout, assis et allongés sur le côté et méditent à propos de la création des cieux et de la terre : ’Seigneur, Tu n’as point créé cela en vain, Gloire à Toi’.»Â
Il est le Miséricordieux dont la Miséricorde devance Sa Colère et englobe toute chose, à l’instar de Sa Science qui englobe tout. À ce propos, le Coran rapporte l’invocation des anges : «Seigneur, Tu as cerné toute chose par Ta Miséricorde et Ta Science»Â .. Il dit également : «Mon châtiment atteint qui Je veux et Ma Miséricorde embrasse toute chose»Â .. Il inaugure les sourates du Coran par la formule «Au nom de Dieu, le Clément le Miséricordieux» pour indiquer la largesse de Sa miséricorde et pour renforcer l’espérance dans le cœur de Ses Serviteurs quand bien même ils se seraient compromis dans les péchés et les transgressions : «Dis : ’Ô Mes serviteurs qui avez commis quelque excès à votre propre détriment, ne désespérez point de la Miséricorde de Dieu car Dieu pardonne tous les péchés. Il est certes le Très Pardonneur le Très Miséricordieux’».
En islam, Dieu n’est pas retranché de ce monde et de ce qu’il renferme, comme l’est le dieu d’Aristote que ce dernier affubla de divers qualificatifs tels que le «premier moteur» ou la «cause première» et toute sorte d’attributs négatifs dénués de toute influence et de tout impact, dépourvus de tout pouvoir de gestion ou de régulation. La divinité, telle que la décrit la philosophie aristotélicienne, ne connaît rien en dehors d’elle-même et n’a aucune conscience de ce qui se passe dans ce monde étendu.
Pour Aristote et la philosophie grecque, ce monde n’a pas été créé à partir du néant. Ils se figurent un monde éternel et incréé. Le dieu d’Aristote est indifférent à ce monde. Il ne s’en occupe point et n’y gère aucune affaire car il n’a aucune connaissance de ce qui s’y passe : les choses qui pénètrent sous terre ou celles qui en sortent, les choses qui tombent du ciel ou celles qui s’y élèvent. L’opinion d’Aristote et de ses disciples à propos de leur divinité est qu’elle n’est ni une substance ni un accident, qu’elle est sans début et sans fin, qu’elle n’est ni un composé ni l’élément d’un composé, qu’elle n’est ni à l’intérieur du monde ni en dehors, qu’elle n’est ni liée au monde ni n’en est-elle détachée. Il n’y a là que des attributs négatifs qui ne sont pas de nature à inspirer l’espérance ou la crainte, et n’ont point pour effet de lier les gens à leur Seigneur par une liaison solide fondée sur l’observance, la piété, la confiance, la crainte ou l’amour.
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A suivre...
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Posté Le : 13/10/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com