Algérie

Global humanitarian organisation


« Menace sur les génériques » L?accès au médicament pour les populations du continent africain, le renversement de l?ordre établi par les Etats du G8 et les obligations de l?OMC étaient hier au centre des débats lors de la journée ayant pour thème principal « GH et les préoccupations des pays du Sud », organisée par le Conseil régional de déontologie médicale de Blida en collaboration avec l?organisation humanitaire mondiale Global Humanitarian organisation (GH) dont la création a été annoncée officiellement hier à l?hôtel El Djazaïr à Alger. Cette association a, selon son président, M. François d?Harcourt, pour objectif de constituer une référence morale et éthique dans le monde. Convaincus du fait que les pays du Sud doivent se rassembler et constituer une force en raison des échecs du dialogue Nord-Sud, M. d?Harcourt a estimé que l?heure est venue pour faire face à certaines organisations qui ne parviennent plus à remplir leurs missions. Il cite, entre autres, le G8 qui, selon lui, a montré ses limites et ne parvient plus à régler les problèmes qui s?imposent quotidiennement dans le monde. Il y a aussi, a-t-il ajouté, le fait que des pays aussi importants que le Brésil, la Chine, l?Inde et l?Afrique du Sud ne puissent prendre part à de grandes décisions mondiales. Le recours au dialogue Sud-Sud est, selon lui, la meilleure solution pour devenir une force stratégique, en même temps qu?un partenaire privilégié des pays développés. Pour l?organisation humanitaire, quatre urgences sont à l?ordre du jour à savoir sortir du cycle infernal de l?aide et des remboursements pour transformer cette aide en investissements, créer un cordon sanitaire de Lima à Jakarta via Alger, engager le nécessaire combat contre la malnutrition et admettre que l?éducation est une priorité absolue parce qu?elle est le centre du développement. C?est ainsi qu?un appel est lancé, à partir d?Alger, à une mobilisation de tous et qui s?adresse aux pays qui peuvent contribuer à répondre aux attentes les plus urgentes, aux politiques, aux intellectuels, à tous les professionnels de l?éducation et de la santé. La question relative aux génériques a-t-elle été largement débattue ? Le conférencier, en l?occurrence le docteur Zidane, s?est interrogé dans sa communication si « les génériques sont un droit ou un problème de droit au sein de l?OMC ? A travers cette question, il a longuement expliqué que les pays du sud risquent de se voir interdire la fabrication de médicaments génériques tels que l?Algérie, si elle venait à adhérer dans les mois qui viennent à l?Organisation mondiale du commerce. Il pose, dans cette logique, le problème de l?accès aux médicaments dans ce continent qui connaît des maladies comme le paludisme, le ViH/sida et la tuberculose. Pour lui, il est nécessaire d??uvrer pour le changement de la législation au sein de cette organisation, notamment sur les questions relatives à la propriété intellectuelle. « On ne peut pas attendre 20 ans pour prendre en charge des malades. Les choses doivent changer », a-t-il martelé en rappelant les engagements du GH sur le chapitre santé, à savoir la généralisation des médicaments génériques ne comprenant ni redevance, ni droits de licence, la mise en place d?un vaste programme de recherche entre les différents pays du sud, la création d?un fonds public de connaissance, la création d?un Observatoire mondial des prix des médicaments et des fournitures médicales et enfin la formation d?un grand nombre de professionnels de santé et d?assistants sociaux. Le GH ?uvre aussi dans les domaines de l?éducation, de l?agriculture et de l?environnement pour un meilleur développement durable.
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