Gisement
La culture de l?assurance est quasiment absente des réflexes quotidiens des Algériens. Pourtant, un immense gisement de cette activité constitue un potentiel en puissance. A l?ère de l?économie de marché sur fond du désengagement de l?Etat de la sphère économique, ce secteur, qui n?est encore actuellement qu?à l?état embryonnaire, a plus que jamais besoin d?être développé. Il s?agit là en effet d?une véritable "niche économique " qui gagnerait à être hissée au niveau des besoins avérés ou supposés de la société : la garantie contre des risques (biens et personnes). Mais, à présent, force est d?admettre que l?état de développement du secteur des assurances en Algérie bat de l?aile. L?assurance auto, pour ne prendre que cet exemple, montre bien à quel point l?activité a perdu son assurance. Les professionnels du secteur viennent en effet de tirer la sonnette d?alarme sur les défaillances structurelles constatées. Encore qu?il s?agit là d?un segment d?activité censé être florissant du fait simplement de son caractère obligatoire. Ces professionnels n?étant pas les seuls mécontents, loin s?en faut, c?est aussi et surtout du côté de la population des assurés qu?il faudrait regarder. Ces derniers n?ont en effet jamais fait mystère des désagréments causés par les prestations de services des compagnies d?assurance en activité. Le maître mot demeure, en dépit des quelques améliorations, les délais d?indemnisation et les montants d?indemnisation. A ce titre, il convient de souligner que l?image du métier de l?assurance en Algérie a pris un sérieux coup. Il appartient ainsi aux autorités politiques et aux professionnels du secteur de prendre à bras-le-corps cette problématique. Il s?agit en réalité de réinventer un marché où l?offre puisse rencontrer une demande qui est déjà là.
Posté Le : 05/12/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Benyahia
Source : www.elwatan.com