GHOULAMALLAH Un organisme pour gérer l'activité religieuse

Dans le maquisdes conférences de presse partisanes qui occupent les devants de la scènepolitico-médiatique locale, c'est plutôt la « conférence » d'orientation duministre des Affaires religieuses, Ghoulamallah, présent hier à Constantine,dont on peut dire qu'elle a fait l'événement et drainé la grande foule à DarEl-Imam.  L'heure étant à rassembler les suffrages, leministre ne s'est pas privé d'égratigner certaines formations politiques sur lesujet sensible du rôle de la mosquée face au terrorisme. « La mosquée est unevictime », dira-t-il de ceux-là même qui ont dévoyé la notion de djihad pourverser dans le terrorisme. A la vérité, la sémantique n'a pas changé, encoremoins le discours et l'objectif de sensibiliser non plus les ouailles, certesnombreuses à Constantine. Dans le même registre, Ghoulamallah a annoncé leprojet de création d'un organisme national chargé de l'activité religieuse,dont il est encore difficile, avouons-le, d'en cerner les contours et missions. Concernant les biens wakfs, épineux problèmes'il en est pour le ministère des Affaires religieuses, en stand-by depuis desannées, c'est le directeur des affaires religieuses de la wilaya qui préciseque le dossier est maintenant valablement pris en charge avec la désignationd'un expert foncier dont la mission est déjà bien entamée. Le recensement deslocaux commerciaux, comme celui du riche patrimoine foncier des biens wakfs àConstantine, est pratiquement finalisé et un accord a été conclu avecl'administration, qui doit rétrocéder aux affaires religieuses le pactoleinestimable, longtemps livré aux répugnances et dont l'exploitation au dinarsymbolique a fait long feu.