Algérie

Ghoul répond à l'opposition



Ghoul répond à l'opposition
«Il ne faut pas critiquer juste pour le plaisir de le faire»«Ceux qui veulent parler de la vacance du poste du président, ce discours ne les concerne pas», a affirmé Amar Ghoul en le qualifiant «d'inconcevable».Le président du parti TAJ ne voit pas l'utilité de parler de la vacance du pouvoir. «Ceux qui veulent parler de la vacance du poste du président, ce discours ne les concerne pas», a affirmé Amar Ghoul en le qualifiant «d'inconcevable». S'exprimant lors d'une conférence de presse qu'il a animée à l'issue de la clôture de l'université d'été de son parti, tenue ce week-end au complexe touristique Adim de Zemmouri, M.Ghoul a saisi l'occasion pour mettre les points sur les «i».Les institutions de l'Etat sont-elles paralysées' Est-ce qu'elles ne fonctionnent pas au quotidien' s'est-il interrogé en préambule, en réponse à l'application de l'article 88 de la Constitution réclamée par l'opposition lors de sa réunion jeudi dernier. Aiguisant ses propos, le patron du TAJ assure que «le président suit au quotidien les affaires de l'Etat». Preuve en est, souligne-t-il, il a présidé il y a quelques jours, un Haut Conseil de sécurité. M.Ghoul dit qu'il ne comprend pas pourquoi les gens font toujours des interprétations et des critiques.«Quand il apparaissait souvent à la télé, les gens disaient qu'il (le président, Ndlr) n'avait rien à faire et quand il n'apparaît plus, les gens critiquent», a-t-il déclaré en précisant qu'il ne faut pas critiquer juste pour le plaisir de le faire. «Si ce n'était pas l'intelligence, l'expérience et la diplomatie du président, l'Algérie ne serait pas à l'abri du printemps arabe et des pressions étrangères», a-t-il martelé, en insistant qu'il faut rendre à César ce qui appartient à César. Toujours en réponse à ses détracteurs, le conférencier a confié que le président de la République l'avait en personne contacté, il y a quelques jours, pour s'enquérir de la situation d'Air Algérie. «C'était un vendredi et j'ai convoqué une réunion pour élaborer un rapport de situation sur la compagnie qui lui a été transmis», a attesté M.Ghoul en assurant toutefois que «le président suit les dossiers et il travaille même les vendredis».Devant la conjoncture actuelle marquée par les différents défis auxquels est exposée l'Algérie, M.Ghoul a tendu la main à l'opposition, l'invitant à oeuvrer à la préservation de l'unité du pays et sa stabilité. «Nous devons mettre de côté nos divergences et contribuer à préserver la stabilité du pays», a-t-il soutenu, en s'adressant directement à l'opposition. M.Ghoul assure que son parti est ouvert à toute proposition qui va dans l'intérêt du pays. «Nous n'avons pas de complexe, nous sommes prêts à travailler avec tous les partis», a-t-il clamé haut et fort. M.Ghoul a dénoncé l'acte barbare contre le ressortissant français.«L'Algérie et la Kabylie sont innocentes de ces actes», a-t-il martelé, en précisant que «cet acte n'a aucun lien avec l'Islam qui est la religion du pardon et de la tolérance». M.Ghoul a mis en garde contre la volonté des mercenaires qui veulent renvoyer l'Algérie à la décennie noire. Tout en dénonçant cet acte, le patron du TAJ estime qu' «il ne faut pas faire trop de publicité pour les mercenaires, car leur objectif est de semer la peur et la panique». Revenant sur la révision de la Constitution, M.Ghoul a renouvelé l'appel de son parti à la tenue d'une Conférence nationale pour l'élaboration d'une Constitution «consensuelle».«L'organisation d'une Conférence nationale permet d'élargir la sphère de la cohésion nationale, de rapprocher les points de vues et d'unir les forces pour faire face aux défis à relever par l'Algérie, au triple plan national, régional et international», a affirmé M.Ghoul. Selon lui, son parti aspire à l'élaboration d'une Constitution qui «répond aux préoccupations du peuple» et «qui s'inscrit dans une démarche prospective, garantissant la pérennité de l'Etat». M.Ghoul a insisté pour que son parti «prône l'esprit du consensus et oeuvre pour son élargissement à toutes les questions d'intérêt national».




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