Réaffirmant avec force son adhésion au processus électoral, le président du Mouvement El Islah, Fliali Ghouini, revient, à partir de Bouira, sur l'importance d'éviter une période de transition, qui représenterait selon plusieurs acteurs de la scène politique, un retour vers l'impasse politique qui a caractérisé, avec le lancement par le président de la République, le processus constitutionnel. Dans ce sens, Ghouini a souligné: «Nous refusons la transition politique injustifiée et nous rejetons l'installation d'un Conseil de transition, car il s'agit d'une voie aventurière, qui ne consacre pas la volonté du peuple et qui va servir des agendas de parties étrangères.» On ne peut plus clairs, les propos du président du mouvement El Islah; Il est hors de question d'adhérer à une régression et dévaloriser tous les acquis enregistrés durant cette période de mise en place de nouveaux paradigmes de gestion et de gouvernance. Pour Ghouini, l'heure est au renforcement des rangs pour la réussite du prochain rendez-vous électoral. Dans ce sens, il est longuement revenu sur l'importance des prochaines élections législatives et leur impact sur la société, «C'est pour cela que nous devons sensibiliser sur l'importance des prochaines élections législatives, qui constituent un acte de civisme pouvant permettre à l'Algérie de se doter d'un Parlement fort composé d'élus compétents.» Il faut dire que les grands changements abordés dans ce sens, sont des plus profonds, dans la mesure où la dissolution de l'APN, est en elle-même un point de rupture avec les anciennes pratiques et l'opportunité de renouveler les représentations du peuple. «Le prochain scrutin législatif permettra aux citoyens algériens d'avoir de nouveaux acquis et de mettre fin aux anciennes pratiques de bureaucratie et de corruption. L'Algérie nouvelle ne se bâtit pas avec des pratiques révolues et les prochaines élections législatives doivent être transparentes et propres, pour pouvoir mettre en place un Parlement fort capable de représenter la société et le peuple, le choix des prochains sénateurs et députés doit répondre aux attentes et aspirations du peuple.» Une tâche qui s'annonce ardue à première vue, mais qui trouve sur le terrain un encadrement de qualité et de compétences qui a déjà prouvé à deux reprises sa maîtrise de l'organisation de tels événements, en l'occurrence l'Autorité nationale indépendante des élections, qui, déjà a pris les devants, et assure que toutes les conditions seront réunies pour un bon déroulement de ces élections.Dans cet ordre d'idées, Ghouini n' a pas manqué de relever l'importance de l'intérêt porté par l'Etat à la société civile et la jeunesse, en les hissant au rang d'acteurs à part entière, et ce à travers les nouvelles dispositions et ouvertures contenues dans la nouvelle Constitution et dans le nouveau Code électoral, et qui s'articulent autour d'une justice et l'égalité des chances pour tous. Il a, à cet effet, exhorté les militants et membres de son parti à lancer une campagne afin de «sensibiliser la société civile et la frange juvénile, sur la nécessité d'aller sur le terrain pour réussir les prochaines élections législatives, dont la priorité est donnée aux jeunes pour qu'ils s'impliquent sur la scène politique via des candidatures ou via le choix de vrais représentants au sein des institutions de l'Etat».
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Posté Le : 31/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali AMZAL
Source : www.lexpressiondz.com