Algérie

Ghlamallah, jeudi, à Oran



Ghlamallah, jeudi, à Oran
C'est un projet-phare du secteur des Affaires religieuses et des Wakfs, dans la wilaya d'Oran. Datant de plus de 20 ans, c'est aussi un projet qui a fait couler beaucoup d'encre à cause, notamment, des arrêts à répétition qui ont touché le chantier. Il s'agit, bien évidemment, du projet de la Grande Mosquée ‘Ibn Badis' qui voit, désormais, le bout du tunnel, tel qu'indiqué, ce jeudi, par le ministre des Affaires religieuse et des Wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah, en visite d'inspection et de travail, en annonçant sa réception «à la fin du premier trimestre 2015», soit dans près d'une année.Le premier coup de pioche pour la réalisation de cette mosquée date de 1999. Mais le projet n'a été relancé qu'en mars 2013, après plusieurs interruptions du chantier. La future mosquée comporte une grande esplanade, une salle de prières pouvant accueillir jusqu'à 8.000 fidèles et une salle de conférences de 460 places. Parmi les particularités de cet ouvrage, son minaret, qui sera revêtu en verre, «une première en Algérie», tel que souligné par le ministre. Avec ses deux portes d'entrée monumentales, traitées en bronze ou en bois, ce lieu du culte donnera, plus de rayonnement à la cité, a ajouté Ghlamallah. L'état d'avancement des travaux de cet ouvrage cultuel est estimé, actuellement, à près de 60%.Le ministre a insisté, à ce propos, et après avoir eu des les explications sur les choix de revêtements des façades, des textures pour l'habillage et autres traitements des arcades et des galeries, sur la nécessaire homogénéité des motifs de calligraphie et des choix de matériaux de décoration.Par ailleurs, dans une déclaration à la presse, en marge de l'ouverture, ce jeudi, de la 12ème édition du Salon national du Livre à Oran, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a considéré «la diversité des courants» qu'exprime le livre religieux comme «une richesse pour la pensée», en appelant à encourager ces livres de différents courants et écoles, pourvu qu'ils «se réfèrent au Coran et à la Sunna».Répondant à une question sur le contrôle du marché des livres, le ministre a expliqué que le contrôle des livres en général est une affaire du ministère de la Culture, affirmant qu' «il y a une coopération quand il s'agit du livre religieux».Il a, toutefois, ajouté que le contrôle est indispensable pour «éviter toute atteinte à la religion», déclarant: «Nous ne pouvons pas empêcher les gens de penser, et toute différence est acceptable à moins qu'elle ne porte atteinte à la religion, à l'histoire de la Nation et au Patrimoine culturel» du pays.M. Ghlamallah, qui a visité des stands du salon et écouté les préoccupations des éditeurs, a estimé que le marché du livre est riche en Algérie. «Nous encourageons le Syndicat national des éditeurs de livres à sortir d'Alger vers d'autres villes algériennes», a-t-il souligné, tout en insistant sur «la participation de jeunes exposants». Le ministre a, également, exhorté les entreprises et les universités à encourager les nouveaux éditeurs, en vue d'assurer l'épanouissement du livre. Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs prend part à cette 12ème édition du Salon national du Livre avec plus de 38 titres. Au moins 130 maisons d'édition participent à cette exposition avec 15.000 titres dont 5.000 nouveaux ouvrages.




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