Ghlamallah : 40.000 participants au concours sur "la défense du prophète Mohamed" (QSSSL)

40.000 élèves et étudiants des différents cycles de l'enseignement général ont pris part au concours sur "la défense du Prophète Mohamed (QSSSL)", lancé par le ministère sur le réseau Internet et au niveau des mosquées, a annoncé le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, M. Bouabdallah Ghlamallah. A cet effet, une commission, composée de conseillères religieuses (mourchidate), a été créée, chargée d'examiner des réponses, a indiqué le ministre lors de l'ouverture de la 12e édition de la semaine nationale du Coran, à Dar El-Imam, coïncidant avec le mois consacré à "la défense du Prophète Mohamed (QSSSL), en espérant un plus grand nombre de lauréats. M. Ghlamallah a salué l'organisation, chaque année, de cette importante rencontre, d'autant qu'"elle est consacrée cette année à la question de la contribution de nos oulémas à l'enrichissement de la pensée islamique notamment celle de l'école algérienne Iqraa et de l'école algérienne de l'exégèse".
Cette rencontre sera marquée par l'organisation de concours de récitation et de psalmodie du coran par de jeunes et de moins jeunes participants, pour permettre aux lauréats de prendre part à des concours internationaux de récitation et de psalmodie du saint coran, a rappelé le ministre. Apres avoir souligné l'importance de tels concours, M. Ghlamallah a indiqué que grâce à ces concours, "les imams récitent par c£ur et psalmodient le coran dans les mosquées lors des prières surérogatoires (Tarawih), surtout après l'organisation des semaines du Coran, initiées en 2000 par le Président de la République". M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du Président de la République a souligné, pour sa part, l'importance du thème de cette manifestation, relative à la contribution des oulémas algériens à l'élaboration de la référence religieuse maghrébine", précisant qu'il permet de valoriser les compétences scientifiques et jurisprudentielles algériennes qui ont participé à l'élaboration de la référence religieuse maghrébine. Même si l'Algérie n'a pas de tribune jurisprudentielle à l'instar de celles d'Al Azhar et de Kairouan, il a affirmé qu'elle "compte une élite d'éminents oulémas dont elle est fière, car ayant contribué au développement de la doctrine malékite, à l'exégèse du Coran et à d'autres réalisations dans le domaine de la jurisprudence".