Eu égard au développement massif et débridé du parc automobile et au laxisme des autorités quant à une prise en charge effective du problème de stationnement, le centre-ville est continuellement en proie à d'interminables embouteillages qui mettent les nerfs des automobilistes à rude épreuve.L'interdiction de stationner sur le boulevard de l'ALN qui longe le port, pour des raisons de sécurité, a-t-on justifié, n'a fait que compliquer les choses.Du coup, trouver une place pour garer sa voiture relève de l'exploit. Le manque flagrant de places de stationnement provoque d'interminables encombrements et un charivari assommant sur les artères principales. D'autant plus que plus d'un tiers de la circulation dans le centre-ville est provoqué précisément par la recherche d'une place de stationnement à cause de la disparité entre le nombre de voitures, en constance augmentation, et les places de stationnement disponibles. Il faut signaler aussi que l'occupation illicite de l'espace publique qui a repris de plus belle n'a fait qu'empirer les choses.Un bon nombre de commerçants du centre-ville occupent abusivement les trottoirs privant ainsi les citoyens de leur droit le plus élémentaire, à savoir l'utilisation d'un espace qui leur est réservé par la loi. Ces marchands qui ont pignon sur rue pensent que les trottoirs sont des prolongements naturels de leurs échoppes et ajoutent une rallonge d'espace aux aires de commerce qu'ils occupent.Anarchie déconcertanteLes plus effrontés se sont arrogés le droit d'interdire le stationnement devant leur boutiques. Pour marquer leur territoire, ils entreposent des objets sur la chaussée devant leur magasin.Ces comportements inciviques provoquent des conséquences négatives sur le mouvement des personnes et véhicules en centre-ville où une anarchie déconcertante y règne. Face à cet encombrement des trottoirs, les piétons se voient contraints d'emprunter la chaussée et s'exposer au danger de la circulation.Aussi l'occupation illégale des ruelles commerçantes par les vendeurs à la sauvette de poissons et fruits et légumes est à l'origine de la prolifération des ordures dans des endroits censés être la vitrine de la ville.En cette période de grandes chaleurs, ces déchets abandonnés sur les lieux en fin de journée laissent échapper des odeurs nauséabondes et favorisent la multiplication des moustiques et autres moucherons. Une situation qui gêne considérablement les riverains. Mais le point noir demeure incontestablement l'entrée principale de la ville.Cet accès principal en forme d'entonnoir est trop étroit et permet à peine le passage d'une seule voiture à la fois. À cet endroit, qui plus est donne directement accès au port, c'est la cacophonie générale à longueur de journée. Au niveau de ce goulot d'étranglement où se côtoient, en l'absence totale des règles élémentaires de courtoisie au volant, les véhicules de tous genres, camions de gros tonnages, tracteurs, la situation est chaotique.Les citoyens sont ainsi excédés par cette anarchie qui étouffe la ville et par la passivité des différents responsables concernés qui affichent une indifférence totale vis-à-vis de cette situation des plus pénalisantes.Aux yeux des Ghazaouetis, la gestion de la circulation automobile dans la ville de Sidi Amar est problématique. Ils estiment, qu'aujourd'hui, il est plus que nécessaire de réfléchir à la conception d'un plan de circulation répondant à des besoins nouveaux en matière de circulation.Aussi pour un meilleur partage de l'espace public entre piétons et automobilistes, les habitants pensent que la réalisation de parkings tout autour du centre-ville demeure une solution incontournable pour désengorger les voies intérieures, libérer l'espace et soulager le trafic au niveau des points noirs de la circulation.Il y a lieu de souligner aussi que les passages piétions ne sont plus visibles car ils n'ont pas été repeints depuis des lustres.Du coup, piétions et automobilistes se disputent le passage.
Posté Le : 09/09/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O El Bachir
Source : www.elwatan.com