Algérie

Ghazaouet Trois corps de harraga repêchés



Nouveau drame au large de Ghazaouet. Le rêve ou plutôt le mirage européen a fait encore de nouvelles victimes. Les corps de trois jeunes hommes âgés entre 20 et 32 ans, ont été repêchés, au début de cette semaine, par les gardes-côtes de Ghazaouet. La première victime, âgée de 32 ans a été découverte par les gardes-côtes, aux environs de midi, à quelque 3 miles marins du rivage, dans un état de décomposition très avancé. Aucune pièce d?identité n?a été trouvé sur la victime. A priori, on ne pouvait pas être complètement sûr qu?il s?agissait d?un «harrag». Un indice va, cependant, guider les enquêteurs des gardes-côtes dans leurs recherches d?identification. Un agenda téléphonique trouvé en possession de la victime va permettre aux enquêteurs de remonter jusqu?à son frère, à Oran. Ce dernier indique avec précision aux enquêteurs la couleur et le style des habits portés par son frère, la dernière fois qu?il l?avait vu. Il leur confirme également que son frère avait embarqué clandestinement à destination des côtes espagnoles en compagnie de 11 autres de ses camarades à bord d?une petite embarcation. Les gardes-côtes décident alors d?accentuer les recherches dans le périmètre où ils avaient fait samedi dernier la macabre découverte. Aux environs de 6h du matin, deux autres corps sont découverts presque simultanément. Il s?agit de deux jeunes âgés entre 20 et 30 ans.Les trois dépouilles ont été transférées vers la morgue de Ghazaouet, en attendant qu?elles soient identifiées et remises à leurs familles. Il semblerait que ces trois jeunes victimes (le sort de leurs 8 autres compagnons est toujours inconnu) n?avaient pas eu la même chance que leurs camarades secourus, le 15 septembre, dernier au large d?Oran, par un navire de marchandises de passage dans cette zone, à destination de l?île italienne de la Sicile. Il étaient au total 8. Trois d?entre eux ont dû tout de même être transférés vers les services des urgences du CHU d?Oran pour recevoir les premiers soins. Au début du mois, 12 autres «harraga» ont été sauvés par les gardes-côtes et les éléments de la protection civile au large d?Oran. Les 12 aventuriers avaient pris la mer depuis seulement quelques heures à partir de Bousfer-plage. Les gardes-côtes les avaient localisés à la dérive, à proximité de l?île Paloma, à quelque 12 km de Bousfer.


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