Il a suffi de quelques heures de pluie pour que des anomalies apparaissent au grand jour.
C'est le cas, ce jeudi, à la cité «Emir Abdelkader» où les habitants ont vu, impuissants, les égoûts déborder et envahir trottoirs et maisons. Les habitants estiment que cette mésaventure est due au fait que les eaux de pluie et les eaux usées partent par le même conduit. «D'autant plus que les tuyaux du réseau d'assainissement sont de trop faible diamètre», fait remarquer un résident. Pourtant, la cité plus connue sous le nom «Dallia» a bénéficié récemment d'une importante opération d'aménagement pour laquelle l'Etat a mobilisé la somme de 8 milliards de centimes (d'ailleurs, les travaux de bitumage sont toujours en cours).
Mais notre interlocuteur, en homme averti, estime que ce tapis de goudron serait vraisemblablement défoncé pour recalibrer le réseau d'assainissement. Encore une preuve qui montre que les efforts déployés par l'Etat pour améliorer quelque peu les conditions de vie des citoyens restent inutiles tant les malfaçons sur les chantiers sont légions. Cette situation soulève des critiques acerbes de la part des citoyens qui déplorent surtout l'indifférence et le silence de ceux qui sont chargés du suivi et du respect des normes des travaux. «À qui incombe la responsabilité des défaillances de ce projet qui a englouti une somme d'argent colossale '», s'interrogent les sinistrés.
Posté Le : 27/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O El Bachir
Source : www.elwatan.com