Un groupe de jeunes chercheurs du Centre national de recherche de développement de la pêche et de l’aquaculture entame des travaux de modélisation bio-économique de la pêcherie sardinière.
Rencontrés au port, des chercheurs de la division «Pêche» du CNRDPA, en mission dans l’Oranie pour effectuer des travaux d’échantillonnage sur les prises débarquées et enquêter sur la filière sardinière auprès de la communauté des professionnels, nous expliquent que le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture a inscrit dans son programme un projet portant sur la modélisation bio-économique des pêcheries de ces espèces.
C’est-à-dire l’évaluation indirecte du stock halieutique exploitable: reproduction, croissance, immortalité et la collecte des informations socioéconomiques: la rentabilité, le profit, le prix du poisson, la commercialisation, une évaluation indirecte du stock halieutique exploitable, reproduction, croissance, immortalité…
Le volet économique prend en charge la collecte des informations socioéconomiques: la rentabilité, les profits, le prix du poisson, la commercialisation.
Tout en rappelant que la sardine constitue plus de 60% des débarquements enregistrés ces dernières années, Mlle Khadra Farhani, halieute, nous explique qu’il s’agit de l’application de modèles basés sur un ensemble de paramètres d’ordre biologique, technique et économique (frais d’exploitation, recettes engendrées et leurs répartitions, commercialisation..).
Le travail entrepris par le CNRDPA à travers l’ensemble des ports importants de la côte algérienne s’articule autour d’un suivi mensuel de la biologie des trois espèces, à savoir la sardine, l’allache et l’anchois, ainsi que de l’aspect économique relatif à la pratique de la pêche sardinière, nous explique cette chercheuse.
Reproduisant les conditions et les caractéristiques des pêcheries méditerranéennes, ces modèles prévisionnels retenus par le CNRDPA, objet de cette mission, nous expliquent Mlle Tifoura Amina et Bouhadja Amine, chercheurs halieutes, tiennent compte non seulement des facteurs biologiques, et composition démographique des prises de poisson mais aussi des données socioéconomiques sujettes à enquête auprès de différents maillons de la profession, lesquelles combinées devraient amener à soumettre différents scénarios en matière de production, d’effort et ainsi formuler des suggestions scientifiques de mesures de gestion appropriées visant une exploitation rationnelle et durable de cette catégorie de ressources.
O. E. B.
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Posté Le : 12/02/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © D. R. ; texte: O. E. B.
Source : El Watan.com du mardi 12 février 2013