Outre la réhabilitation de ses instruments de travail Alzinc ne baisse pas les bras et essaie d’améliorer son image quand à la protection de l’environnement.
Justement l’entreprise vient de mettre en place un système environnemental conforme au référentiel ISO 14001 devant aboutir à une meilleure prise en charge de l’ensemble des paramètres liés aux espaces de l’environnement. Pour le responsable du management Environnement d’Alzinc: «ce système montre la détermination de l’entreprise Alzinc qui s’engage dans une démarche de protection de l’environnement. ISO 14001 est un ensemble d’exigences et de procédures liées entre elles et qui se traduit par une politique basée sur l’atteinte d’une conformité par rapport aux exigences légales respectant les textes règlementaires. Le programme de management environnemental précise les actions et les délais, les coûts et surtout le responsable de chaque action selon la norme et la pratique sur le terrain où l’on essaie de contrôler tous nos rejets gazeux, liquides et solides».
Auparavant, Alzinc avait procédé à une identification de tous les aspects polluants, y compris les aspects significatifs selon l’importance des quantités, la sensibilité du milieu récepteur et la toxicité des produits entre autres, la blende, matière première qui contient des métaux lourds, les résidus des déchets solides, les rejets liquides qui se déversent dans la mer, les rejets atmosphériques, l’énergie électrique, les huiles à «askarel» et les produits chimiques. Il y a actuellement un plan de contrôle qui a été mis en place pour chaque aspect avec des responsabilités bien définies. Pour cette période de certification, l’évaluation des aspects significatifs peut changer et être revue à la hausse.
«Ce nouveau processus de protection de l’environnement, au niveau de la population, dira M. Benrahou, se ressentira sur le milieu car la norme préconise une communication en interne et en externe.
La communication en externe est un chapitre important pour être certifié et dans ce cadre nous avons programmé plusieurs rencontres avec nos partenaires de l’extérieur, les associations, les institutions, les directions de l’Environnement et le ministère de l’Environnement. Nous avons soumis à l’assistance des questionnaires pour évaluer leur satisfaction. On peut se situer par rapport à ces parties. Nous avons communiqué avec nos fournisseurs sur la conformité des produits pour le respect de l’environnement. Nous avons informé nos prestataires sur l’impact de leurs activités sur l’environnement. C’est tout un système qui n’est pas tout à fait parfait mais que nous essayons d’améliorer continuellement...» En matière de chiffres concernant le S0² et son impact sur l’atmosphère (nous n’avons pas pu en avoir) mais selon notre interlocuteur, il est en baisse par rapport aux normes internationales. Concernant les boues toxiques stockées sur la falaise, leur délocalisation et la dépollution du site, un des objectifs à court terme, se feront incessamment vers un nouveau site près de Ghazaouet, à une quinzaine de kilomètres, et une mise en conformité de leur stockage. Ce sont en tout 400.000 t de boues résiduelles, soit l’équivalent de 100 t par jour, accumulées sur la falaise depuis 1974; une véritable plaie béante, en milieu urbain.
Ce C.M.E., s’il venait à être respecté dans toute sa politique, selon la déclaration de la direction générale, permettrait à l’entreprise d’instaurer une culture de management environnemental volontariste entraînant, dans son sillage, une série d’actions de modernisation des ateliers de production à travers laquelle nous envisageons une mise à niveau technologique de notre entreprise et une amélioration de la productivité.
Posté Le : 27/06/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.quotidien-oran.com