Ghazaouet

En l'absence d'associations culturelles, d'un comité communal culturel en mesure de monter des projets culturels pour non seulement animer ces soirées ramadhanesques mais surtout créer un espace culturel qui pourrait donner un nouveau souffle à la vie culturelle longtemps en berne, la ville baigne dans une monotonie écrasante.Les soirées ramadhanesques se suivent et se ressemblent à Ghazaouet. Deux alternatives s'offrent aux habitants de la cité des «Deux Frères» pour meubler ces longues soirées ramadhanesques : rester cloîtré chez soi devant le petit écran ou sortir déambuler dans les rues de la ville.Au fil des jours, de plus en plus de familles sortent pour profiter de la brise nocturne, mais aucun divertissement n'est disponible pour accueillir tout ce beau monde. Pourtant, ce ne sont pas les infrastructures culturelles qui manquent.Malheureusement, celles-ci se meurent dans l'indifférence totale. La ville possède aussi des potentialités qui ne demandent qu'à être sollicitées. Mais encore faut-il que les espaces culturels soient mis à la disposition des jeunes ! Fort heureusement, l'association des retraités dynamiques a sauvé la face en proposant une série de soirées thématiques ayant trait au mois de carême. Au menu de ces rencontres organisées au niveau de la médiathèque, une série de conférences animées par des universitaires sont proposées à un public ciblé.