Ghaza : Hamas salue la résolution de l'OMS condamnant le blocus israélien

Le mouvement palestinien Hamas a salué samedi la décision de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) condamnant le blocus israélien imposé à Ghaza, la qualifiant d'un "pas dans le bon sens".
"Ce qui se passe (à Ghaza) c'est vraiment un crime contre l'humanité, et les auteurs de ces crimes seront jugés conformément à la loi internationale", a déclaré Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas.
Saluant la condamnation par l'OMS du blocus imposé depuis plus de cinq ans par Israël à la bande de Ghaza, M. Barhoum a qualifié la décision de l'Organisation mondiale de la Santé de "pas dans le bon sens" et d'"une preuve sur l'ampleur des crimes israéliens commis contre le peuple palestinien".
Cette décision de l'OMS "a besoin d'une mise en 'uvre de la part des organisations des droits de l'homme internationale d façon à mettre fin aux crimes et les souffrances du peuple palestinien et à juger les dirigeants israélien pour leurs actes", a insisté le porte-parole du Hamas.
M. Barhoum s'est aussi félicité de la prise d'une même résolution par le "groupe arabe", soulignant que "les pays qui l'ont rejetée et ceux qui se sont abstenus doivent revoir leur calculs et soutenir la cause juste du peuple palestinien".
"Israël profite de ce genre de situations pour continuer e commettre ces exactions", a-t-il dénoncé.
Vendredi, l'Assemblée générale de l'OMS a adopté une résolution condamnant le blocus imposé par Israël à Ghaza, où prévaut une situation humanitaire alarmante, selon des ONG.
Présenté par plusieurs pays arabes, le projet de résolution a porté sur la situation du secteur de la Santé à Ghaza et dans d'autres territoires palestiniens occupés.
Ce projet a été adopté par la majorité des membres de l'Assemblée générale de l'OMS, soit par 56 voix, tandis que 6 pays l'ont refusé et 48 autres s'étaient abstenus.
Le vote s'est déroulé en l'absence de représentants de 72 pays.
La résolution de l'OMS demande à Israël d'ouvrir notamment les passages menant vers la bande de Ghaza, dont la fermeture de ces voies a causé un manque flagrant de médicaments ayant provoqué la mort de plusieurs malades.