Algérie

Ghaza - Attaque de la «Flottille de la liberté» : Un Néo-Zélandais à la tête de la commission d'enquête



Ghaza - Attaque de la «Flottille  de la liberté» : Un Néo-Zélandais à la tête de la commission d'enquête
La pression des « amis » monte sur Israël.Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France pressent l'Etat hébreu d'accepter « sans plus attendre » la commission d'enquête internationale sur l'assaut qu'il a mené contre la flottille « free Gaza » et qui a coûté la vie à neuf humanitaires turcs. Selon Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, cette commission qui serait présidée par Geoffrey Palmer, l'ancien Premier ministre néo-zélandais, aura des représentants des Etats-Unis, de Turquie et d'Israël. Londres et Paris, qui sont prêts à  participer au besoin à  cette «Â enquête crédible et impartiale », lui proposent même de prendre avec les Américains le contrôle des navires de marchandises destinées à  Gaza et la relance de la mission des observateurs européens pour gérer le point de passage de Rafah entre l'Egypte et l'enclave palestinienne comme en novembre 2005-juillet 2007.Américains et Européens prennent au sérieux la volonté des «Â pro-Palestiniens » d'envoyer d'autres convois humanitaires pour briser l'embargo imposé à  Gaza. Derniers en date à  s'annoncer, des Iraniens. «Â Nous sommes en train de louer deux bateaux dont l'un transportera 70 travailleurs humanitaires, infirmiers et médecins et l'autre des médicaments et de la nourriture » pour la population de Gaza, déclare le directeur international du croissant rouge, Abdolrauf Adibzadeh, ajoutant que les  deux bateaux pourraient partir «Â d'ici à  la fin de la semaine ». Face à  leurs amis qui cherchent de «Â nouveaux moyens pour répondre aux aspects humanitaire, économique, sécuritaire et politique de la situation à  Gaza», les Israéliens multiplient des parades. Benyamin Netanyahu suggère une commission sur le modèle de celle dirigée par le juge Winograd chargée de tirer les leçons du conflit israélo-libanais de 2006. Cette parade et l'enquête sous la responsabilité du Néo-Zélandais ne font pas le consensus. Certains sont contre.Ils évoquent des raisons sécuritaires. Ils pourraient, selon des analystes, tolérer cette commission mais avec une restriction, soutenue par Ehud Barak, le ministre de la Défense : les soldats qui ont participé directement à  l'opération ne seront pas entendus par les enquêteurs. D'autres sont favorables. Ils estiment qu'Israël doit prouver à  la communauté internationale que ses commandos de marine ont été confrontés à  un noyau dur décidé à  en découdre et ménager ses amis.Pas seulement les Américains et les Européens. Les Turcs, ex-alliés stratégiques dans la région, refusent toute normalisation de leurs relations avec es Israéliens si Netanyahu et Lieberman rejettent la commission d'enquête indépendante prévue par le droit international et proposée le 2 juin dernier par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. Même la lointaine Corée du Sud a exprimé sa colère. Elle a réduit la visite que doit faire Shimon Pérès cette semaine à  Séoul à  une «Â rencontre de travail ». Le gouvernement israélien qui a boycotté, l'an passé, une commission d'enquête de l'ONU sur l'opération «Â Plomb durci » pour « manque d'objectivité », récidivera-t-il cette fois alors que des dizaines de juristes s'apprêtent à  poursuive «Â ceux qui ont donné l'ordre manifestement illégal de mener » l'assaut en haute mer, « ceux qui ont exécuté les ordres »Â et saisir la Cour pénale internationale pour «crime de guerre»Â '


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