Une belle initiative que celle prise samedi
matin par le nouveau wali de Ghardaïa, en invitant la presse locale. M. Adli
Ahmed aura ainsi opté pour un déverrouillage et à une fluidité totale de
l'information qui évitera vraisemblablement bien des malentendus.
Un débat franc, direct, sans décorations et
surtout sans protocole, annonce déjà les nouvelles mÅ“urs que veut instaurer le
nouveau chef de l'exécutif de la wilaya. C'était aussi l'occasion de passer en
revue les problèmes que rencontre la population et de poser, par ailleurs, la
problématique des relations citoyens-administration. Sans être prodigue en
promesses, M. Ahmed Adli n'en montrera pas moins sa volonté de faire bouger les
choses. «Je casserai les tabous, avait-il déclaré, je ferai part de ma vraie
vision sur certains dossiers qui touchent au cade de vie, à l'environnement
immédiat des citoyens, l'aménagement des quartiers qui manifestent un oubli et
veiller tout particulièrement sur la concrétisation du plan quinquennal
2010/2014 du Président M. Abdelaziz Bouteflika. Ainsi que de ma vraie intention
de rétablir l'ordre des choses dans une organisation à revoir sous tous ses
aspects». Pour cela, il ne peut, à lui seul, avoir raison de ces multiples
problèmes qui affectent la wilaya de Ghardaïa et il attire l'attention de la
presse sur sa part de responsabilité. Il l'incitera à dénoncer en toute
neutralité et objectivité «les inégalités sociales et le négativisme, dans le
respect de la déontologie». Il ambitionne même de lancer un périodique local
quel que soit le support utilisé.
Homme de fermeté mais aussi de
communication, il déclare connaître partiellement la région ainsi que les
difficultés que rencontre la corporation particulièrement à Ghardaïa, qui représente
une spécificité spéciale où la pratique journalistique est souvent confrontée
aux tribunaux. Le nouveau wali sera appelé à faire face à un lourd héritage,
relatif aux dossiers qui préoccupent le citoyen ghardaoui.
Ceux, entre autres, du relogement des
sinistrés du 1er octobre 2008, l'attribution des logements LSP, le foncier non
réglé de certains agriculteurs qui demeure toujours posé, ainsi que les
multiples problèmes d'aménagement des quartiers oubliés, tels que le vaste
quartier de Belghanem et Touzouz.
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Posté Le : 18/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Aïssa Hadj Daoud
Source : www.lequotidien-oran.com