Algérie

Ghardaïa : un trafiquant de devises travaillant pour un prince qatari relâché Actualité : les autres articles



Ghardaïa : un trafiquant de devises travaillant pour un prince qatari relâché Actualité : les autres articles
La brigade de la gendarmerie de la wilaya de Ghardaïa a libéré des employés algériens qui travaillaient pour un camp de chasse d'un émir qatari dans la région après plusieurs mois d'arrestation.Cette libération a eu lieu «après l'intervention d'une personnalité influente», selon nos sources. L'un des employés, le chauffeur du prince, avait été appréhendé à l'entrée de la ville de Berriane en possession d'un million d'euros qu'il devait remettre à un trafiquant de devises à Ghardaïa. Cet argent devait transiter par la région d'Adrar avant d'être remis en fin de parcours à des trafiquants de drogue dans l'extrême Sud. L'affaire a donc été classée sous prétexte de l'immunité diplomatique. Ce qui contredit la loi algérienne qui interdit aux étrangers, même avec le statut diplomatique, de violer la loi sur la monnaie. Selon des sources sécuritaires, le marché illégal de devises à Ouargla, Ghardaïa, Adrar et Tamanrasset est lié directement au trafic d'armes et de drogue.
Certaines sources sécuritaires algériennes affirment que des sommes en dollars saisies chez les terroristes du Mujao seraient, selon des enquêtes financières, originaires des Emirats arabes unis. Mais il n'est pas précisé si l'origine réelle est le prince du Golfe venu en Algérie pour chasser. D'énormes sommes d'argent sont échangées dans l'extrême Sud pour divers trafics, dont l'achat de drogue marocaine mais aussi afin de payer les bandes armées qui contrôlent des pistes vers le Mali, le Niger et la Libye. Toujours selon les sources sécuritaires, le chiffre d'affaires des gangs de narcotrafiquants du Sahel est de 400 millions de dollars. Ce chiffre est revu à la hausse, surtout après la disparition des services de sécurité en Libye et le recul du rôle sécuritaire de l'Egypte.


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