Ghardaïa: Salon de l'automobile

Sous le haut patronage du wali, M. Ahmed Adli, la ville de Ghardaïa abrite, quatre jours durant, le 7ème Salon de l'automobile du Sud algérien, organisé par «Sud Auto». Durant ce salon qui a ouvert ses portes hier matin, les organisateurs ont voulu adjoindre une nouveauté à ce genre de salon, en associant M. Mohamed Azzouni, le célèbre «Chorti-El-makhfi», pour animer ce salon par ses bons conseils aux visiteurs et aux acheteurs, quant à la bonne utilisation du véhicule en leur inculquant la culture du véhicule et son utilisation rationnelle. C'est sous cette bienfaisante idée vouée par le concepteur que le coup d'envoi de ce salon a été donné dans une ambiance de fête par le wali de Ghardaïa, en présence d'un bon nombre de son exécutif ainsi que de nombreux invités. A travers les 10 opérateurs exposants, on a voulu démontrer au grand public les nouvelles performances significatives et des solutions de demain quant à la traque contre le CO2. Les constructeurs d'automobiles ont considéré que, dans un litre d'essence, un tiers servait réellement à faire avancer la voiture. Quant au reste, il se volatilise à travers les pertes techniques, à savoir à travers les frottements mécaniques qui engloutissent l'essentiel du carburant. D'où l'insuffisance du rendement des moteurs. Vécu comme une contrainte obligée, ce gaspillage n'avait pas de sens mais était admis en période de pétrole abondant. Celui-ci tendant à se raréfier et à augmenter en coût à la pompe, la prise de conscience écologique a, semble-t-il, précédé celle des constructeurs d'automobiles. Il semblerait qu'après une décennie, on est passé de la consommation irresponsable des carburants fossiles à une utilisation millimétrée pour que rien ne soit dilapidé. C'est dire, qu'après une situation proche de la dilapidation en 2000, on est passé à la prise de conscience en 2011. Il resterait encore toute une autre décennie pour que la transformation s'opère totalement afin qu'en 2020, plus aucun tour de roue d'une voiture thermique ne soit synonyme de gaspillage. D'ici là, il resterait de savoir si tous ces futurs changements s'opéreront réellement en Algérie