Algérie

Ghardaïa, présidentielle..



Ghardaïa, présidentielle..
Le 25 janvier, le PT devra annoncer son candidat. La SG du parti, Louiza Hanoune, est toute désignée pour tenter sa chance aux présidentielles d'avril 2014.La SG du Parti des travailleurs a appelé, hier, le président de la République à s'adresser au peuple afin de dissiper les doutes qui gagnent le citoyen en cette conjoncture marquée par de graves dissensions à un niveau supérieur de l'Etat et par le conflit qui perdure au sein de la population de Ghardaïa dans le M'zab. Tous les efforts consentis jusque-là par le président, qui s'est dévoué pour la stabilité du pays et le retour à la paix, pour le progrès économique, seraient vains si le président reste muet au lieu de s'exprimer sur la situation actuelle du pays et de remettre les choses à leur place. Pour la SG du PT, ce sera l'occasion pour le président de la République pour faire taire d'abord ces «voix» qui parlent en son nom et qui ne cessent d'utiliser son nom juste pour satisfaire des intérêts étroits et non celui de la nation. L'oratrice, qui s'exprimait hier à la suite de la réunion du CC du parti, lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Alger, s'est montrée exacerbée et dit comprendre ce que le citoyen ressent en de pareille situation: «Une crise aussi dangereuse que celle qu'a connue notre pays après l'indépendance et qui a failli emporter l'intégrité du pays». Et d'ajouter: «Nous disons au président: vous êtes comptable devant le peuple».Hanoune considère que ce qui se passe à Ghardaïa n'est pas un simple nuage d'été, mais plus grave. Selon elle, il est indispensable de gérer cette crise avec des mains de fer contre toutes les provocations émanant de cercles maffieux et d'organisations non gouvernementales liés au capital international, qui attisent le feu de la discorde à Ghardaïa dans le seul but de voir le pays déstabilisé et donc une proie pour accaparer ses richesses. La SG du PT prône en ce qui concerne la situation à Ghardaïa une démarche sécuritaire pour débusquer les provocateurs en même temps qu'elle recommande une démarche républicaine et non pas traiter la situation selon des critères communautaristes qui s'avèreront ensuite dangereux et produiront l'effet contraire que celui escompté.L'autre sujet qui retient l'attention du PT en cette «période trouble», c'est de barrer la route à toutes les tentatives allant dans le sens de la révision partielle de la Constitution avant les présidentielles sans qu'elle soit soumise au vote du citoyen. Elle considère que cette démarche est «un mépris pour la volonté et la souveraineté du peuple».Elle avertit autant contre les tenants de la création de nouveaux postes au sein du sommet de la hiérarchie de l'Etat.Quant aux élections présidentielles prochaines, la SG du PT dit «ne pas vouloir d'élections qui se déroulent dans un climat pareil». Encore faut-il, selon elle, assainir les listes électorales et créer une «commission unique» (qui remplacerait la commission administrative et la commission des juges) qui aura la charge de contrôle et de surveillance des élections et dont les prérogatives seront à la mesure de la mission qu'elle effectuera. Cela dit, elle se prononce pour le respect de la liberté de chacun pour se porter candidat. Elle considère toutefois que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, peut annoncer lui aussi sa candidature pour un nouveau mandat, «mais c'est à lui de le faire ou non». Et de préciser qu'elle a seulement la certitude qu'il «dispose de toute sa santé mentale et intellectuelle». Pour ce qui est de sa candidature aux présidentielles, elle l'annoncera après-demain, vendredi.




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