Le ministre du
Commerce et de l'Industrie, M. Mustapha Benbada, en visite d'inspection et de
travail dans la wilaya de
Ghardaïa, a participé à un séminaire régional sur le système du remboursement
des frais de transport au profit des transporteurs routiers de marchandises à
travers le sud du pays. En présence du wali, M. Ahmed Adli, du P/APW, du
directeur du commerce de la
wilaya, du directeur de la chambre du commerce et
de l'industrie de la wilaya
et des dix représentants des wilayas du sud du pays, le
ministre du commerce a indiqué la
décision d'injecter 3 milliards de dinars dans le fonds de
remboursement des frais de transport pour le compte de ce secteur. Au cours
d'une déclaration à l'assistance, M. Mustapha Benbada a souligné que cette
mesure s'inscrit dans le cadre de la stratégie préventive
du gouvernement pour faire face à la hausse considérable
que connaissent les prix des produits de base sur les marchés locaux. Elle vise
également à assurer la
continuité de l'action gouvernementale pour protéger le
pouvoir d'achat des citoyens en anticipant les répercussions des fluctuations
des cours mondiaux sur notre marché intérieur. Cependant, facteur important de
l'évolution des grandes économies ouvertes et la compétitivité d'un
pays, le transport des marchandises fut à l'origine
même du commerce et joue un rôle économique dont l'importance ne fait que
croître. Le développement de ce secteur lui a donné une nouvelle impulsion et
l'a placé au coeur de la mondialisation économique. Vital, le transport
routier de marchandises en Algérie, qui monopolise les flux des marchandises en
transport (80% des produits), est, en réalité et majoritairement, entre les
mains des petites entreprises qui gèrent, chacune, une flotte moyenne de 4 à 10 camions. Plus de 40% des
entités en activité dans le secteur sont des PME et 9 entreprises sur 10 sont
individuelles. Une telle taille de prestataires dans une branche capitale du
transport marchand affecte sensiblement la qualité de l'offre et
impacte substantiellement la compétitivité de l'économie et les gains en coûts.
«Nous ne disposons pas de notre propre matériel de transport routier, car faute
de remboursement des frais de transport, nous préférons sous-traiter auprès
d'autres entreprises. Elles sont souvent de petites tailles et moins chères que
d'autres», nous explique intimement un dépositaire en agroalimentaire. Il est
vrai qu'à l'instar des autres wilayas, six wilayas du sud du pays (Adrar, Béchar,
Tindouf, Illizi, Tamanrasset et El-Oued), ne profitent pas de ce fonds de
remboursement des frais des transports routiers de marchandises. D'où l'utilité
de ce séminaire visant la
régulation et la
mise à niveau de tous les acteurs de transport routier de
marchandises à travers le sud du pays. Par ailleurs, en marge de ce séminaire, M.
Mustapha Benbada, accompagné du wali, a pris la bonne initiative
de visiter certains chantiers et usines en production, entre autres, une
fabrique de produits en verre (COMAVER), le futur projet du centre de formation
et de recyclage des personnels du ministère du Commerce, du chantier de
réhabilitation du marché de gros des fruits et légumes de la daïra Ben Dahoua, ainsi
que l'ouverture officielle de l'inspection du commerce au niveau de cette même
daïra.
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Posté Le : 01/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Aïssa Hadj Daoud
Source : www.lequotidien-oran.com