Comme à l'accoutumée, et à l'approche de la période des vacances, le petit village de Oued N'chou, à 20 km au nord de la ville de Ghardaïa, sombre dans une crise chronique du transport due au manque de bus.
En réalité, la flotte assurant ordinairement la desserte Oued N'chou-Ghardaïa est de sept bus, dont quatre seulement sont actuellement en activité en ces jours de vacances. C'est qu'à Oued N'chou, certains propriétaires de bus ont pris l'habitude de mettre à profit cette trêve printanière pour engranger plus de profits en louant leurs bus à des organisateurs d'excursions. La grève entamée par les transporteurs, dimanche dernier, n'a fait qu'empirer les choses. Durant toute la matinée, les transporteurs ont immobilisé leurs véhicules en signe de protestation contre la désignation par la tutelle d'un nouvel arrêt, à proximité de l'hôpital Kadhi Bekkir, au centre-ville de Ghardaïa.
Par le passé, les bus de Oued N'chou marquaient un arrêt permanent en face de la gare routière, dans le quartier dit Hadj Messaoud. Mais, les habitants de cette cité ont, lors d'une journée de protestation organisée au cours de la semaine écoulée, revendiqué le déplacement de cet arrêt de bus. Agacés par cette anarchie, les habitants de Oued N' chou, qui accueille les sinistrés des inondations de 2008, n'ont d'autre solution que de prendre leur mal en patience avec l'espoir de voir les choses s'améliorer.
Posté Le : 28/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid Azzoug
Source : www.elwatan.com