La bataille s'annonce des plus rudes pour les 10 candidats qui ont décidé de se jeter dans l'arène des sénatoriales du 29 décembre prochain dans de la wilaya de Ghardaïa. En effet, dans le cadre du renouvellement partiel du Conseil de la nation, les man'uvres au sein des formations politiques de la place avaient déjà commencé dès la fin des élections locales du 29 novembre, et ce, juste après les opérations d'installation des présidents d'APC. Toutefois, il semble acquis que la bataille pour le seul siège à la Chambre haute (Sénat) revenant à la wilaya de Ghardaïa va se limiter aux seuls partis du FLN et du RND qui auront en face d'eux de rudes concurrents, à savoir les indépendants qui ont fait une entrée fracassante sur la scène locale en totalisant 68 sièges sur les 260 du collège électoral, alors que l'ex-parti unique n'en dispose que de 58 et le RND de 57. Les 5 candidats indépendants, qui représentent 3 listes distinctes sont, pour ce qui est de la liste El-Ichrak, l'ex-P/APC de Bounoura, Benyounès Mohamed, l'ingénieur Hadjadj Bahmed et l'ex-directeur régional du CPA, Mohamed Bammoune, pour la liste Essalam, l'économiste et ancien membre de la Cour des comptes, Baouchi Affari, et enfin pour celle d'El-Badil, le membre de l'APC de Guerrara, Mâamar Lakâas. L'ex-colonel de la gendarmerie et membre de l'APW, Aïssa Bazzine défendra les couleurs du RND alors que Meriem Benkhelifa, la seule femme en lice, représentera le FLN. L'ex-P/APC de la ville des thermes, Zelfana, représentera le FNA alors que Salem Benhaoued, le membre de l'APC de Hassi El-Gara représentera le RPR et enfin Bahaz Nadir, membre de l'APC de Metlili, est le candidat du Front El-Moustakbel. À 48 heures du jour 'J", c'est un véritable branle bas de combat qui est observé au niveau des états-major des formations en lice pour le scrutin. Selon des rumeurs insistantes et qui ne seraient pas toutes à fait fausses, les appétits s'aiguisent pour accéder à ce prestigieux poste de sénateur et pour ce faire la 'chkara" reste la clé incontournable pour accéder au cercle restreint du club des milliardaires des deux Chambres du Parlement. L'argent coule à flots pour faire tomber les réticences des uns et convaincre les autres pour l'acquisition de précieuses voix. L'organisation de dîners avec méchouis et tutti quanti est aussi un autre moyen de persuasion, voire de pression, sur les élus en jouant surtout sur la fibre tribale pour tenter de convaincre les indécis et les désintéressés de cette course électorale. Rappelons que la durée du mandat du Conseil de la nation est de 6 ans, le renouvellement se faisant par moitié tous les trois ans, et ce, conformément aux dispositions de la Constitution et du règlement intérieur du conseil. Le Conseil de la nation est composé de 144 membres, dont 96 d'entre eux sont élus au suffrage universel indirect alors que les 48 autres sont désignés par la président de la République dans le cadre du tiers présidentiel. Le vote, à un seul tour et à bulletin secret, sera encadré par quatre magistrats désignés par le président de la cour qui, à leur tour, seront chapeautés par un magistrat avec grade de conseiller désigné, lui, par le ministre de la Justice. L'électorat au niveau de la wilaya de Ghardaïa est composé de l'ensemble des élus APC, au nombre de 221, dont 53 femmes et APW, au nombre de 39 dont 11 femmes, soit un collège électoral de 260 élus, dont 64 femmes.
L. K
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Posté Le : 27/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KACHEMAD L
Source : www.liberte-algerie.com