![Ghardaïa](https://www.vitaminedz.com/images/puce.webp)
"Vous voyez, malgré la cherté des prix, tout se vend ; ceci m'encourage alors à commander le lendemain de la marchandise, quand bien même on me la proposerait, au marché de gros, à des prix élevés."Cinq jours après la fin du mois du Ramadhan, les prix des fruits et légumes ne donnent point l'impression de connaître une révision à la baisse à Ghardaïa. Les pauvres consommateurs ont nourri en vain l'espoir de voir grossistes et revendeurs afficher à leur égard un peu de clémence en proposant leurs marchandises à des prix raisonnables.Bien au contraire, les prix ne semblent pas connaître de limite. Le haricot vert, par exemple, est cédé à 150 DA/kg. Un marchand de légumes nous confie avec ironie : "Vous voyez, malgré la cherté des prix, tout se vend ; ceci m'encourage alors à commander le lendemain de la marchandise, quand bien même on me la proposerait, au marché de gros, à des prix élevés".Est-ce à dire que c'est le consommateur qui encourage de manière indirecte la flambée des prix ' Persuadés que tout le monde s'est habitué à acheter n'importe quoi et à n'importe quel prix, compte tenu de la rareté du produit et la prolongation de la trêve de certains commerçants de fruits et légumes, une nouvelle race d'énergumènes se sont, du jour au lendemain, improvisés en commerçants.Au vu et au su des autorités locales, ils ont osé s'investir furtivement dans le commerce de fruits et légumes. Ainsi, à la mi-saison de cet été 2014, où on a tendance à confondre retenue et dépenses folles, on trouve sur les étals de certains commerçants de luxe même des produits exotiques tels que avocats, bananes, kiwis, ananas et on en passe. Une telle politique des prix, dont les retombées grèvent lourdement le budget des consommateurs, est difficilement contrôlable, mais si chacun y mettait du sien, et la direction des prix en premier, on arriverait certainement à trouver le remède. La réouverture de certains commerces et une action rapide des services de contrôle de ladite direction des prix permettrait assurément le retour à plus de réalisme et freinerait ces hausses pour le moins démesurées et insupportables. En attendant, le consommateur continuera à se rendre tous les jours au marché, le c?ur serré, tel cet élève qui craint une punition pour n'avoir pas suffisamment appris sa leçon.A Ghardaïa, comment arriver à détrôner ce "roi" qu'est ce groupe de spéculateurs, venus hors de la wilaya, régulant à leur guise, sans la moindre impunité et altèrant l'environnement par leurs pratiques illicites, défiant par là même l'autorité locale ' Le cri d'inquiétude lancé par la société civile traduit clairement l'essoufflement du smicard. Faudrait-il créer une cellule des contrôleurs des prix pour vérifier si oui ou non ils s'acquittent de leur tâche avec intégrité et impartialité afin de défendre ce pauvre consommateur au chômage ou avec un bas salaire 'NomAdresse email
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Posté Le : 03/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Aissa HADJ DAOUD
Source : www.liberte-algerie.com