Ghaouti Belkheir

Le paysagiste des couleurs Il est sans conteste le peintre des paysages de la campagne et de l’urbanité. Ghaouti Belkheir, membre fondateur de l’association des arts plastiques «El Basma», débute très jeune au dessin au sein de l’école, sans deviner que son destin se traçait déjà. Il est frappé par les œuvres de Velázquez qui lui inspire ses premiers travaux. En 1997, il participe à une exposition collective aux cotés de Farid Saz, les Frères Merzoug, le doyen Benali Benyoub et Ghalem Ferdagh entre autres. Il produit des toiles dans le style impressionniste dont «Le lac Sidi Benali», «Les 3 horloges», «la Casbah». On peut dire que Ghaouti Belkheir est un artiste spontané, sensoriel et qui travaille d’instinct. Il n’intellectualise pas l’art, il le pratique en tant que sensibilité. Pour son penchant, il reconnaît malgré lui qu’il essaye «de capter la lumière, les sons, les couleurs, sans chercher à les expliquer.» C’est dans la vie qu’on crée! Sur les bords de la Mékerra, ce plasticien se laisse habiter par la nature des choses vivantes ou mortes. Dans sa réalité de tous les jours, il est «attristé par la froideur qui l’entame», lui, le passionné de l’intérieur. Avec son groupe «El Basma», même si l’époque est quelque peu déchantée, la solidarité des amis le protége contre la solitude dans l’art.