Gestion mitigée des archives à Mostaganem

820 registres d’état civil abîmés Dans le cadre de la révision des listes électorales, il a été procédé à l’inscription de 8.135 nouveaux électeurs et à la radiation de 4.804 autres pour des raisons diverses, tandis que les services de l’état civil continue à fonctionner avec 820 registres abîmés. Parmi les raisons justifiant les radiations, on relève 3.001 décès ou changements de résidence, tandis que 9 autres ex-électeurs se retrouvent privés de leurs droits civiques et politiques, sans autres précisions sur les raisons de cette déchéance. Quant aux personnes étrangères, résidant dans la wilaya, elles sont au nombre de 1.228, issues de 42 nationalités différentes. Sur la base de cette opération de mise à jour du fichier électoral, en prévision des prochaines échéances législatives, le nombre total des électeurs inscrits dans la wilaya de Mostaganem aurait atteint 381.766 citoyens, dont 208.732 hommes et 173.034 femmes. Le nombre global des électeurs et des électrices représente un taux de 52,19%, par rapport à celui de la population de la wilaya estimée à 731.395 habitants, et non pas 68,54% si l’on se réfère aux statistiques officielles arrêtées au 31 décembre 2006. Partant de là, les électrices représentent un taux de 45,32% par rapport au corps électoral global dans la wilaya de Mostaganem, alors que celui des hommes affiche 54,68%, soit plus de 9% de mieux que le sexe dit «faible». On apprend également que durant l’année 2006, il a été établi 54.805 cartes d’identité nationale et 8.765 passeports. Par ailleurs, dans le cadre d’une inspection par les services concernés au niveau des services de l’état civil des 32 communes que compte la wilaya, la même source fait état de 820 registres abîmés ou déchirés, dont 436 auraient été refaits. Dans le cadre de cette opération de réfection des registres d’état civil, il a été alloué 45 millions de centimes à 12 communes touchées par cette anomalie. Dans le même sillage, les APC sont en train d’assainir les listes des encadreurs, pour être prêtes le jour «J», fixé au 17 mai prochain pour les élections législatives, alors que les élections municipales seraient programmées, selon d’autres sources responsables, pour le mois d’août prochain.