Algérie

Gestion locale



Gestion locale
Le logement, l'emploi, le manque d'infrastructures de proximité, telles sont les principales préoccupations des électeurs qui ne sont pas pris en charge généralement par les collectivités locales.Dans le cadre de l'opération d'embellissement et de modernisation de la capitale qu'il supervise en personne, le wali d'Alger a, récemment, effectué de nombreuses visites d'inspection et de travail dans les communes de la capitale. Installé à la tête de la wilaya d'Alger depuis fin octobre dernier, Abdelkader Zoukh a mis à profit ses visites pour prendre le pouls de la gestion communale dans la capitale. Le constat n'est pas des plus reluisants. Dans la majorité des communes, les visites ont été ponctuées par des contestations populaires mettant à l'index des élus défaillants.Que ce soit à Baraki, Bordj El-Bahri, Bordj El-Kiffan ou Bab Ezzouar, les citoyens dénonçaient la mauvaise gestion qui caractérise leurs communes respectives.Les mêmes revendications revenaient à chaque halte. Le logement, le chômage, le manque d'infrastructures de proximité comme les marchés, les écoles et les centres de soins sont les principales doléances des citoyens à l'accueil du wali. Il convient de rappeler que parmi les axes prioritaires du plan d'action du gouvernement Sellal étaient inscrites la célérité de la distribution des logements nouvellement réalisés et la lutte contre le commerce informel."L'Etat, qui tient à tout prix à améliorer le service public, accorde une importance particulière à la célérité de la distribution des logements dès leur achèvement, et à la réorganisation du commerce informel pour en faire un levier pour la création d'emplois, notamment au profit des jeunes". C'est en ces termes que le Premier ministre s'adressait aux responsables de l'administration locale à la veille des élections locales de 2012.Plus d'une année après, les objectifs ne semblent pas atteints.Les opérations de relogement, notamment dans la wilaya d'Alger, sont pour l'instant à l'arrêt. Pour seule réponse, les responsables soulignent que le relogement à Alger sera opérationnel dès que toutes les conditions de bien-être du citoyen seront réunies. La livraison de ces logements, prévue en septembre, a été reportée en raison, dit-on, du retard enregistré dans l'étude des dossiers des postulants par les commissions d'attribution de logements. Carences au niveau des commissions ou complexité de l'opération ' La question reste posée.Reste qu'en amont, il est de coutume que les distributions de logements ont toujours été la cause d'émeutes et d'explosion sociale en Algérie. Quand les gens sentent qu'ils ont subi de l'injustice, seule la rue absorbe leur colère.L'autre axe prioritaire du plan gouvernemental qui tarde à se concrétiser reste la lutte contre l'informel. Le manque d'infrastructures de proximité comme les marchés est criante. Face au triomphalisme du département du commerce, la réalité est moins clinquante.Si on devait prendre la capitale pour exemple, qui est la première ville visée par le fameux programme national d'assainissement des activités commerciales informelles lancé en grande pompe, le constat est plutôt bien maigre.Il suffit d'aller faire un tour du côté de Belcourt, El-Harrach ou Bab El-Oued et Kouba, pour voir que les professionnels de l'informel sont encore bien là.Le grand boulevard qui sépare la cité AADL de Bab Ezzouar a été transformé en un gigantesque souk où tout se vendait et s'achetait. Pis encore, de nombreuses structures érigées comme marchés couverts dans de nombreuses communes restent closes, alors que, juste aux alentours, les étals s'agglutinent sur les trottoirs.Quid aussi de l'opération de distribution des locaux commerciaux inscrits dans le cadre du programme 100 locaux pour chaque commune ' Cette situation ne peut qu'interpeller le citoyen sur le rôle que joue l'APC dans la persistclassiquesance de ce phénomène.D'ailleurs, lors de ses récentes visites sur le terrain, le wali d'Alger n'a pas été tendre à l'adresse des présidents des communes de la capitale en matière de gestion et d'amélioration du cadre de vie de la capitale.S. S.NomAdresse email




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