Algérie

Gestion financière



Gestion financière
Quelles sont les perspectives économiques pour l'Algérie, à l'entame de la nouvelle année, et à la veille de l'achèvement du plan quinquennal 2009-2014 sur fond d'incertitudes politiques 'Le coût du plan quinquennal, pour la période 2009-2014, a été arrêté à 286 milliards de dollars. Il est censé parachever ceux déjà lancés par les pouvoirs publics, et qui auraient "permis la réalisation de grands progrès en termes de développement". Selon le discours officiel, la période 2009-2014 sera marquée par la consolidation de la croissance. Il s'agit notamment de "la réalisation de plusieurs infrastructures stratégiques pour le pays", tels les secteurs des transports et de l'hydraulique (pas moins de 19 milliards de dollars ont été consacrés pour le développement de ce secteur durant la période 2009-14 afin de réaliser des projets de construction de barrages à travers le territoire national et la réalisation de conduites d'approvisionnement en eau potable, et la solution des problèmes d'irrigation pour les superficies agricoles), de l'habitat (parachèvement de la politique de l'habitat où pas moins d'un million de logements sont prévus, en plus du million déjà en chantier).Autre secteur stratégique, celui de l'énergie. Un volume d'investissement de 102 milliards de dollars par Sonatrach, pour les cinq années ? 2014- 2019, destinés à augmenter les capacités exportatrices du pays. Selon Youssef Yousfi, "le programme quinquennal 2009-14 sera financé aisément, même si le baril de pétrole demeure à 40 dollars, sachant que le programme d'investissement a été calculé sur la base d'un baril à 37 dollars". Par ailleurs, ce plan s'est fixé comme objectif la création de 200 000 nouvelles PME et PMI qui contribueront à la création de 3 millions d'emplois. Dans cet ordre d'idées, les Américains ont fait une lecture du nouveau plan quinquennal 2010-2014 qui "devrait se traduire par une hausse des investissements et des dépenses sociales et le confortement de la croissance économique grâce notamment aux bonnes perspectives des cours de pétrole et la reprise attendue de l'économie mondiale qui favoriseront l'Algérie en lui permettant d'engager des investissements robustes, d'avoir une demande interne plus importante et une production d'hydrocarbures en hausse". Il se trouve que le bilan économique et financier de l'année 2013 a mis en évidence des indicateurs macroéconomiques et financiers en berne et semble en décalage par rapport à ces prévisions. Des signes avant-coureurs d'une récession annoncée font d'ores et déjà débat jusqu'y compris au niveau du Parlement, pourtant habitué à avaliser tout ce que lui soumet l'Exécutif.Ainsi, les résultats de 2013, avec un déficit de la balance des paiements, une contraction de notre excédent commercial, un recul de nos recettes extérieures dû à la baisse de nos exportations en hydrocarbures ainsi qu'une hausse excessive de la dépense publique et surtout une courbe haussière de nos importations (environ 60 milliards de dollars/an), n'incitent guère à l'optimisme, claironné par les tenants du pouvoir. Le Dr Mebtoul, professeur et expert international, dans une contribution publiée par le journal en ligne le Matin, estime que "le pouvoir d'achat des Algériens est tributaire à plus de 70% de la rente des hydrocarbures brut et semi-brut et est donc un pouvoir d'achat artificiel, et avec la crise de confiance Etat-citoyens, tous les segments de la société veulent leur part de rente, et immédiatement, quitte à conduire le pays au suicide collectif".A. H.NomAdresse email




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