Algérie

Gestion et développement des espaces verts



Zone rouge Le projet de loi fixant les règles de gestion, de protection et de développement des espaces verts, qui a été présenté par Cherif Rahmani, ministre de l?Environnement à l?Apn, remet ce ségment du développement durable au goût du jour. Selon l?exposé des motifs, cette loi vise la protection de ces espaces et de faire de leur introduction, dans tout projet de construction, une obligatio. Si l?on s?en tient à l?article 4 du texte adopté par les élus de l?Assemblée ces espaces sont « ces régions non construites et recouvertes totalement ou partiellement de végétation, situées à l?intérieur des zones urbaines ou devant être urbanisées ». Des instruments de gestion sont prévus, tels que le classement et l?établissement d?un plan de gestion par « l?autorité ayant procédé au classement » (articles 6 jusqu?au 24). L?Algérois qui, assure-t-on, n?a pas la main verte, s?y complaît du fait que sont rares les décideurs qui s?en occupent. L?Entreprise de développement des espaces verts de la wilaya d?Alger (Edeval) prend en charge cet aspect. Cette dernière s?occupe, selon Abdelileh Riane, coordinateur technique des pépinières et espaces verts, de pas moins de 1 million de mètres carrés d?espaces verts, soit environ 100 ha, représentant 469 sites. « Une augmentation conséquente a été enregistrée cette année. L?Epic gérait 805 867m2 en 2005 et 629 691 en 2006 », assure-t-il, en affirmant que ces espaces sont répartis sur les 9 circonscriptions administratives (CA), lesquelles recouvrent 28 communes. Guère nombreux, ces lieux aménagés pour beaucoup du temps de la France, ont pris les contours de la ville, soutient M. Riane. Ce dernier assure que l?unité de Sidi M?hamed dont dépendent 4 communes, est celle qui prend en charge le plus grand nombre, vu son patrimoine qui s?élève à 83 espaces. Cependant, sur les 9 CA prises en charge, celle de Dar El Beïda est la plus grande « en termes de superficie à traiter ». Les pépinières d?El Allia, de Kouba, de Berouila à Ben Aknou et de Bouchaoui qui seront renforcées prochainement par celle de Bab Ezzouar (20 ha) produisent quelque 595 000 plantes, toutes espèces confondues. « Les communes qu?on a prises en main ont été également dotées de jardins et de points verts. Par ces actions, on essaye d?inculquer aux citoyens la culture des espaces verts. » Ceux-ci, a révélé M. Rahmani, sont estimés à 1,5 m2 contre 20 m2 par habitant, selon les normes internationales. Plus pondéré, M. Riane dira, de son côté, que la capitale peut se targuer d?avoir au plus 3 m2 par habitant. S?agissant de la protection de ces espaces verts qui reviendra désormais aux collectivités locales, un service de sécurité de 114 agents a été créé. « Sa mission est la sauvegarde des espaces contre le vandalisme. Des brigades canines composées de sept maîtres chiens sont également mises sur pied. Leur fonction demeure retreinte », ajoute-t-il. Il indiquera que l?Epic fait appel aux services de sécurité, le cas échéant. Des parcs ont été réalisés, mais pas de la même dimension que ceux existants déjà. Le parc Sfindja en est l?un d?eux, mais il demeure fermé aux visiteurs. Loi sur les espaces verts Le projet de loi adopté par les parlementaires mardi dernier est composé de 42 articles. Il catégorise les espaces verts, identifie les obligations de leur classement et les autorités de gestion devant fixer les prescriptions de préservation. Adoptée en grande pompe, cette loi, soumise par M. Rahmani, ministre de l?Environnement, prend à bras-le-corps la gestion et le développement des espaces verts tout en n?omettant pas d?instituer des normes et des coefficients d?espaces verts par ville, par ensemble urbain, sans toutefois oublier les habitations des particuliers. Des dispositions relatives à l?usage de ces espaces en matière de risques majeurs sont prévues. Selon l?énoncé de l?article 33 de cette loi, les périmètres dégagés suite à l?effondrement de bâtisses en zone urbaine... sont utilisés en priorité en espaces verts. Des articles traitent des infractions devant être punies par la loi.


lorsqu'on a un objectif aussi noble, on ne delocalise pas une école d'horticulture du jardin d'essais pour en faire "une école de "propreté", les personnes qui travaillent dans les papinières citées dans cette article sont majoritairement issues de cette école ,donc c'est du BLABLABLA
feriel zerrouki - formatrice horticulture ornementale et paysagisme - alger, Algérie

26/10/2012 - 44044

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