Algérie

Gestion du Centre international Club des Pins : de qui se moque-ton '


Gestion du Centre international Club des Pins : de qui se moque-ton '
Dans un article publié par AlgeriePart le 20 juin 2017 sous le titre : «Gestion du CIC Club Des Pins : une société américaine a surfacturé pour plus de 2,7 millions de dollars», il est fait part aux lecteurs de la position courageuse du management de la Société d'investissements hôtelier - SIH - qui n'a pas cédé aux pressions exercées par l'ambassadrice américaine à Alger.Ce litige s'est soldé par la rupture du contrat de gestion conclu avec la société américaine GMH. Suite à quoi la gestion du CIC a été confiée à l'entreprise autrichienne Kora ! La triste réalité est que l'Algérie a subi, dans cette affaire, un affront terrible. De deux choses l'une : on est soit en présence d'une véritable incurie et une absence totale de toute forme de contrôle, soit on est en présence de gens sans scrupules qui agissent en toute impunité à visage découvert ! Comment une société dont le personnel se résume à deux employés, qui a été enregistrée le 5 décembre 2016, peut signer un mois et demi plus tard, soit en février 2017, un contrat de gestion de longue durée avec le Centre international de conférence '
De quoi s'agit-il '
Kora Hospitality GmbH, basée à ReitlstraBe 2, 5640 Bad Gastein, en Autriche, a été fondée le 6 décembre 2016. Elle ne dispose que de deux employés à cette date, et plus grave encore, le capital dérisoire de 35000 euros dont elle s'est dotée n'a été libéré que le 10 janvier 2017, date de sa première inscription au registre de commerce sous le n° FN 463788 t.
De qui se moque-t-on '
Le directeur général et actionnaire unique de cette société dont l'activité est l'administration et gestion des entreprises et des établissements, conseils en relations publiques et affaires, gestion de projets, commerce de tous types de biens n'est autre que monsieur Gassauer Alexander. Pour le commun des mortels, ce nom ne dit absolument rien. Il a été pendant une très longue période directeur général du Sheraton Club des Pins ! D'un simple statut d'employé en qualité de directeur général, d'établissements certes prestigieux, comme par enchantement ce monsieur s'invite à la table pour signer avec l'Etat algérien, excusez du peu, un contrat de gestion d'une longue période d'un établissement prestigieux qui a coûté la peau des fesses du pauvre contribuable algérien.
I1 n'avait, pour ainsi dire, au moment des faits, que son curriculum vitae et son billet d'avion dans le dossier. A moins de solides connivences qui frisent l'insolence, on ne s'invite pas ainsi à la table de négociation avec l'Etat algérien. Qui a osé ainsi faire de l'Algérie la risée au moins de deux chancellerie ; l'américaine qui s'est faite éconduire dans la négociation qui s'est soldée par l'éviction de la société GMH, et l'autrichienne qui assiste comme par enchantement au retour à Alger de son enfant prodige !
Qui a été à la man?uvre pour faire de l'Algérie «la cour des miracles» pour ce monsieur '
Il a des compétences, soit. Le bon sens aurait voulu qu'on le rappelle en tant que salarié, même avec une rémunération mirobolante. Non, l'Algérie est riche, elle est dépensière. Elle peut se permettre de lui offrir un contrat qui se chiffre à des centaines de milliers d'euros. L'a-t-elle fait en connaissance de cause, ou bien a-t-elle était abusée ' Si oui, par qui ' Nous avons atteint un degré d'impunité inimaginable.
Cette forfaiture est inqualifiable. On est au-delà du délit d'initié ! Ce sera encore «Dar Khali Mouh» jusqu'à quand ' Où sont les organes de contrôle de la SIH ' Son commissaire aux comptes connaît-il, au moins, les obligations que fait peser sur lui la loi ' La procédure de passation de marché d'une telle importance a-t-elle été respectée ' En dehors du contrat signé entre les parties, quelles sont les pièces versées au dossier de domiciliation bancaire qui ouvre le robinet du transfert de devises ' La banque domiciliataire du contrat a-t-elle procédé aux vérifications d'usage que lui impose la règlementation des changes en la matière ' Autant de questions qui resteront sans réponse, à moins qu'une solide enquête diligentée par l'Inspection générale des finances (IGF) ne mette toute la lumière sur ce qui s'apparente à de la prédation à ciel ouvert !
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