Il suffit de faire un tour en ville ou dans les insipides cités dortoirs pour relever l’omniprésence d’ordures. A croire que les skikdis n’en finissent jamais de sortir leurs poubelles.
Pourtant, la ville dispose de deux organismes chargés de la collecte et de mise en décharges de ces «résidus domestiques», l’Econeg, une entreprise communale et Cleanski, une Epic de wilaya.
Ces deux entreprises n’arrivent toujours pas à venir à bout du phénomène des ordures qui jonchent les rues.
Il est vrai cependant qu’à ce jour, on n’est toujours pas encore arrivé à proposer des horaires de ramassage des ordures, ce qui justifie le comportemùent des habitants qui jetent leurs déchets à toute heure de la journée.
Selon une étude réalisée au profit de l’APC, sur les 66 tonnes/jour de déchets produits à Skikda, les ordures purement ménagères n’en constituent que les deux-tiers (2/3) seulement. Le reste est composé de pneus, matelas, cardans usagés, cartons, carcasses, et d’autres restes que vous n’imagineriez même pas.
Les cartons d’emballage et le papier forment à eux deux 10 % du volume des ordures ménagère de la ville, c’est-à-dire plus de 6 tonnes par jour, selon la même étude.
C’est énorme !
Ce phénomène n’en finit d‘ailleurs plus de prendre de l’ampleur. Les commerçants, surtout ceux officiant dans des soi-disant «superettes» et autres bazars ne gardent plus leurs emballages dans leurs magasins jusqu’au soir. Non, il leur suffit de vendre une paire de chaussure, un téléviseur ou écouler leur marchandise pour les voir jeter l’emballage sur le trottoir.
Le constat est effarent à la rue de l’Arsenal, aux Allées du 20 Août ou à Merdj-Eddib.
Khider Ouahab
Posté Le : 07/03/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Khider Ouahab
Source : elwatan.com du lundi 2 mars 2015