Algérie

GESTION DES ŒUVRES SOCIALES DE L'EDUCATION Les syndicats mobilisent le personnel pour le 7 décembre



Les syndicats du secteur de l'éducation nationale tentent de mobiliser le personnel de l'éducation pour aller voter le 7 décembre, date à laquelle ils vont devoir trancher, par un vote, le mode de gestion du fonds des œuvres sociales. Les syndicats, favorables à l'installation des commissions de wilaya et d'une commission nationale, espèrent une large adhésion des travailleurs. Ce qui signifierait qu'ils sont d'accord avec ce mode de gestion.
Salima Akkouche Alger (Le Soir) Les syndicats du secteur de l'éducation nationale n'ont pas réussi à trancher quant au mode de gestion du fonds des œuvres sociales. Au moment où une tendance propose le principe d'une gestion nationale à travers l'installation des commissions de wilaya et une commission nationale, une partie plaide pour une gestion locale avec des commissions au niveau de chaque établissement scolaire. Pour trancher, des élections seront organisées le 7 décembre prochain au niveau national pour dégager une commission nationale et des commissions de wilaya. Ce mode de gestion ne sera, cependant, accepté, souligne Nouar Larbi président du Cnapest, (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, que s'il recueille un taux de participation de plus de 50% du personnel. Autrement, les prérogatives de gestion seront confiées aux établissements scolaires. Le Cnapest qui défend une méthode de gestion nationale, appelle les travailleurs du secteur à participer massivement au rendez-vous du 7 decembre. «Nous sommes en rendez-vous avec l'histoire, alors faites le bon choix. Ceux qui plaident pour une gestion décentralisée agissent par égoïsme», relève le syndicat. Par ailleurs, le syndicat rappelle à la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), affiliée à l'UGTA, qui préfère confier la gestion des œuvres sociales à des commissions élues dans chaque établissement scolaire, qu'elle a géré le dossier des œuvres sociales pendant 17 ans sur la base du principe d'une commission nationale et de wilaya. «Pourquoi n'a-t-elle pas opté pour cette méthode depuis 1994 '», s'interroge le Cnapest. Le syndicat a sa propre idée. Il estime que la FNTE appréhende, une fois que la gestion sera confiée aux commissions nationale et de wilaya, «d'être dans l'obligation de rendre des comptes sur les sommes colossales qu'elle a dépensées inutilement». «Des milliards de dinars des œuvres sociales ont été placés dans la construction de biens immobiliers, l'achat de voitures et autres pour les cadres syndicaux. Si la gestion est décentralisée, la FNTE ne rendrait des comptes à personne», souligne le Cnapest. Le syndicat estime que c'est l'occasion de corriger ces dérives.


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