Algérie

Gestion des mosquées



Ghlamallah veut baliser l’activité des associations Le ministre des Affaires religieuses, dont le secteur est sous les feux de la rampe, à la faveur du mois de Ramadhan, était présent jeudi à l’APN, dans le cadre des questions orales, pour répondre à une interpellation du député FLN, M. Abdelaziz Bouchenafa, portant sur la collecte des fonds dans les mosquées. Collecte qui voit périodiquement surgir un conflit entre les gestionnaires attitrés de la mosquée et les comités religieux, qui sont souvent une sorte de cheval de Troie des crypto FIS. Pour prévenir ce type de conflit dont il reconnaît, par ailleurs, l’existence, en précisant qu’il s’agit dans la plupart des cas «d’affaires personnelles», comme ce qui se passe dans certaines assemblées communales, Ghlamallah a indiqué que son département œuvre à introduire un article sur les associations de gestion des mosquées, dans la nouvelle loi sur les associations en cours d’élaboration par son ministère. M. Ghlamallah a également affirmé que son département ne «ménage aucun effort pour assurer la bonne gestion des mosquées», précisant qu’il s’agit de la responsabilité de «toute la société».Le ministre a rappelé, dans ce cadre, l’élaboration, entre son département et le ministère de l’Intérieur, de la circulaire interministérielle 47-99, portant des mesures relatives à la gestion et la protection des mosquées ainsi que celle du 27 janvier 1999 relative au suivi, au contrôle et aux conditions de création des comités des affaires religieuses. S’agissant de la deuxième partie de la question relative aux autorisations de collecte de dons au profit des mosquées, le ministre a affirmé que les wilayas qui ont accordé de telles autorisations de manière réglementée, ont vu la situation de leurs mosquées s’améliorer. Tout en se félicitant de l’existence de ces dons, le ministre a indiqué, dans ce contexte, que son secteur «intervient chaque fois auprès des wilayas qui hésitent encore à accorder des autorisations aux mosquées». Il a exprimé le souhait que ces wilayas mettent fin à ces hésitations en veillant toutefois à «l’application des circulaires interministérielles dans la collecte de fonds». A la question d’un député du MSP sur «l’action de la mission du Hadj dont les insuffisances se répètent chaque année», le ministre rejette les propos du député en estimant qu’il s’agit de «rumeurs infondées». «Il faut éviter de généraliser et déterminer les personnes qui affirment avoir fait l’objet d’une mauvaise prise en charge», a-t-il souligné, précisant qu’il «existe un dossier pour chaque pèlerin comportant toutes les prestations dont il a bénéficiées». Selon le ministre, le travail de la mission «ne cesse d’évoluer et de progresser pour s’élever au niveau des aspirations et des objectifs assignés comme le prouvent les titres de reconnaissance et de considération décernés par les autorités saoudiennes chargées du Hadj, aux missions qui accomplissent leurs tâches comme il se doit». Concernant les critères retenus par le ministère dans l’évaluation des agences de voyages, le ministre a indiqué que «la mission algérienne du Hadj a mis sur pied une commission de suivi et de contrôle chargée de suivre au quotidien les activités des agences et leurs actions en direction des pèlerins afin de veiller au respect du cahier des charges». M. Ghlamallah a ajouté dans ce contexte que deux agences ont été exclues de l’opération alors que des mises en garde ont été adressées à d’autres agences où des dysfonctionnements sont enregistrés, précisant que ces mesures seront renforcées lors de la prochaine saison du Hadj. H. Senouci


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