Algérie

Gestion des institutions publiques Quand l?intelligence manque à la gouvernance



La dissolution des entreprises publiques semble désormais se décider d?une manière unilatérale quand on sait que le chef du gouvernement l?a annoncée sans en prévenir le partenaire social. La fermeture d?espaces ou institutions publics l?est presque tout autant par le simple fait du prince.«On n?est pas au courant de cette décision, nous n?en avons même pas discuté», nous a répondu hier un membre du secrétariat national de la centrale syndicale à propos de l?annonce faite par le chef du gouvernement relative à la dissolution de 120 entreprises publiques. Abdelaziz Belkhadem a mis en avant l?absence de perspective que ces entreprises n?ont ni les moyens ni les capacités de présenter au marché. «L?Etat ne peut pas continuer à perfuser des cadavres et va aller vers la dissolution de ces entreprises en prenant en charge leur potentiel de production et la main-d?oeuvre», promet-il. En fait, le chef du gouvernement n?a fait ainsi que vendre l?idée déjà avancée par Hamid Temmar. Dans la foulée, Belkhadem a estimé que l?assainissement doit aussi concerner les banques publiques. Mais comme s?il voulait confirmer implicitement qu?elle n?a pas réussi, il fait savoir que «la réforme bancaire ne peut se faire sans mise à niveau des banques».Si le gouvernement annonce la dissolution d?entreprises publiques c?est, disent les spécialistes de la chose économique, qu?il a décidé de ne plus les financer. On explique que sur injonction de l?Etat, «les banques ont toujours nourri dans leurs portefeuilles tous les crédits non performants qu?elles ont donnés aux entreprises publiques». En terme technique: «les banques ont toujours procédé au paiement des taxes sur les intérêts qu?elles décomptent sur des crédits non performants mais qui ne sont pas déclarés en tant que tels». LE TEMPS OU LA RIGUEUR ETAIT ORDRE


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