Algérie

Gestion des déchets ménagers à Bordj Bou Arréridj : Fermeture de cinq décharges sauvages



Au gel des projets dans le secteur de l'environnement, s'ajoute l'objection des propriétaires terriens, ce qui complique la vie des citoyens et la mission de choisir une assiette pour l'implantation d'un centre d'enfouissement technique CET.Les deux CET de Bordj Bou Arréridj et Khelil, au nord-est, sont déjà saturés, nécessitant des casiers en membrane neufs pour assurer la bonne gestion des déchets ménagers et assimilés. «Des projets ont été inscrits en 2014, visant la création des centres de tri et de valorisation des déchets recyclables, mais gelés depuis 2015.
Et la situation n'est pas plus brillante pour la wilaya limitrophe de Béjaïa, contrainte de faire plus de 270 km jusqu'à Bou Saâda pour déverser les détritus en plus du coût du traitement et du transport», fait remarquer Ahmed Guirabene, directeur de l'environnement de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. «Le problème qui se pose dans notre wilaya, c'est que le choix d'un site pour l'implantation d'un CET se heurte, parfois, à l'objection des propriétaires terriens qui refusent de côtoyer une décharge, qu'elle soit contrôlée ou sauvage», poursuit-il. Sur les 18 décharges sauvages recensées, cinq ont été fermées. Il s'agit des décharges de Djaâfra, Medjana, Ras El Oued, Belfil et Aïchaoui. Par ailleurs, deux opérations de l'AND (Agence nationale des déchets) ont été lancées.
L'une pour l'éradication de la décharge du chef-lieu de wilaya et l'installation des digues, l'autre pour l'installation d'une station de traitement du lixiviat, avec un taux d'avancement des travaux de 85%. Pour ce qui est de l'amiante amoncelé, notre interlocuteur indique que l'Entreprise du ciment de l'Est (ERCE), affiliée à GICA est entrée en exploitation en 1976 puis fermée en 2008.
Quelque 50 000 tonnes d'amiante sont entreposées dans l'enceinte des anciens locaux de l'entreprise, sur une superficie de 20 ha, dont 2,1 couverts.
Les déchets d'amiante et de gravats entassés à la périphérie de la ville de Bordj Bou Arréridj sont couverts de terre compactée pour empêcher la volatilisation des fibres toxiques et distants de 100 m des riverains, précise-t-il. «Toutefois, le Centre national des techniques plus propres(CNTPP) a été chargé d'élaborer une étude nationale et internationale, avec un cahier des charges approuvé, en vue de lancer les travaux avec l'amélioration des conditions sanitaires», conclut-il.
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