Les cliniques privées en infraction à la loi
La gestion des déchets hospitaliers dans la capitale de l’Ouest est plutôt préoccupante. De nombreuses unités hospitalières et para-hospitalières aussi bien publiques que privées continuent, en violation flagrante de la loi, d’évacuer leurs déchets vers les décharges publiques.
A ce sujet, les propos du directeur de l’Environnement de la wilaya d’Oran, M. Achour Ghazli sont sans ambiguïté en matière de préservation d’environnement : il existe malheureusement beaucoup de défaillances en matière de gestion des déchets infectieux et sanitaires y compris les déchets spéciaux classés dangereux malgré l’interdiction faite à ces partenaires par la législation algérienne, au sens de la loi numéro 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets en direction des établissements hospitaliers à caractère public et privé. L’exemple de l’EHS de pédiatrie de Haï El Menzeh (ex-Canastel) est bien édifiant lorsqu’on constate, explique notre interlocuteur, les dysfonctionnements à répétition observés ces dernières années dans le système de brûlage des déchets. Tout cela dit-il, a contribué pour une large part à la pollution de l’environnement. Au niveau des cliques privées, la situation est encore plus préoccupante lorsqu’on sait qu’aucune clinique ne dispose d’un incinérateur, déplore le premier responsable de l’Environnement à Oran avant d’interpeller ces établissements de santé et leur demander de se conformer à la réglementation. Une réglementation qui oblige également les gestionnaires de ces structures à faire une déclaration des déchets spéciaux dans un délai n’excédant pas les trois mois à la clôture de l’année et les éliminer conformément aux textes de loi. Au total, dit-il, pas moins de 24 cliniques sont considérées comme réfractaires aux prescriptions techniques relatives à la gestion des déchets spéciaux.
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Safi Z.
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Posté Le : 30/10/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com