Gestion des déchets d'activités de soins à risques: Don de « réceptacles » au profit des hôpitaux d'Oran, Tlemcen, Blida et Alger

? Alors que le ministère de l'Environnement a tenu à rassurer, au même titre que l'Agence nationale des déchets, à travers les médias, la nécessité du respect du processus de collecte, transport et de traitement des déchets, notamment en ce moment de crise sanitaire, une louable initiative a été lancée par une entreprise nationale au profit du secteur sanitaire.Pour une meilleure maîtrise des déchets d'activités de soins à risque infectieux en ce temps d'épidémie de Covid-19, en particulier en milieu hospitalier, l'entreprise Maghreb emballage a conçu des réceptacles destinés aux déchets issus des soins de santé au profit des hôpitaux et des secteurs sanitaires. Les responsables de l'entreprise ont précisé que ces réceptacles sont octroyés sous forme de don aux hôpitaux et « en ce moment, le don touche Oran, mais va toucher très bientôt Tlemcen, Blida et Alger ».
Une mesure gracieuse qui s'inscrit dans le cadre de la solidarité, notamment avec le secteur sanitaire qui est au premier rang dans la lutte contre la propagation du Covid-19. Pour les initiateurs de cette action, la conception de ces réceptacles assurera la gestion des déchets avec plus de protection. Une façon de protéger les patients, le personnel de santé et le grand public et ce, dans le respect de l'environnement.
Ce réceptacle est fait pour trier les déchets hospitaliers. A l'intérieur, on trouve un sac jaune validé par les hôpitaux (donc conforme aux normes du domaine de la santé) justement afin de pouvoir contenir sans aucun risque les produits et matériaux infectés et limiter le contact avec des gens.
Pour rappel, le personnel de la santé et ceux de l'hygiène et de nettoyage ont exprimé par le bais de médias et réseaux sociaux leur inquiétude sur la gestion des déchets infectieux, notamment après l'enregistrement de cas de coronavirus en Algérie. Les agents de nettoiement avaient à plusieurs reprises sensibilisé les citoyens en diffusant des vidéos montrant des gants, masques et des lingettes utilisés jetés sur les trottoirs et en bordure des routes, ce qui les expose à un réel danger de contamination.