Algérie

GESTION DE L'EAU



GESTION DE L'EAU
La journée d'étude sur la réforme du service public de l'eau a été l'occasion pour le premier responsable du secteur des ressources en eau de revenir, encore une fois, sur les grands acquis d'ordre infrastructurel engrangés ces dix dernières années, non sans montrer la voie, celle de la formation de la ressource humaine et l'association et l'implication du citoyen.M. Kebci - Alger (Le Soir)Hocine Necib qui intervenait à l'ouverture de cette journée n'a pas manqué, en effet, de «convoquer» le cycle de sécheresse ayant prévalu dans le pays il y a quelques années avec, notamment, le pic atteint en 2001-2002 avec la piste d'importation de l'eau, envisagée à un certain moment par les pouvoirs publics. Un état de fait «suscité» et «stimulé» par le chronique manque d'investissement durant la décennie 1990. Une évocation loin d'être «innocente» puisqu'elle permettra au ministre de «décliner» tout l'effort titanesque déployé depuis avec la bagatelle de 40 milliards de dollars mobilisés qui ont permis la construction de nombre d'ouvrages hydrauliques, comme barrages, grands transferts et autres interconnexions en sus des unités de dessalement de l'eau de mer et la batterie de réformes opérées (réorganisation des ressources humaines, la mise sur pied d'entités comme l'ONA, l'ADE, Seeal, Etc.).Une cadence de réalisation à dynamiser dans le sillage du plan quinquennal 2015-2019, couplée à la modernisation du service public dans le secteur. Un volume investissement jamais égalé qui n'a pas été sans produire ses «effets», comme l'a souligné le ministre, qui parle de 75% d'Algériens qui disposent de l'eau au quotidien dont 41% en H24 et de 95% des ménages qui ont accès aux réseaux d'Aep en 2012. Mais cette disponibilité hydrique ne devrait pas nous inciter à baisser la garde car le défi des années à venir réside dans l'équilibre entre l'offre et la demande. C'est ce que, d'ailleurs, le ministre chargé de la Réforme du service public a affirmé par la même occasion, soutenant que le manque d'eau «n'est pas que physique», dit-il, estimant qu'il s'agira désormais de gérer rationnellement la demande, soit une «bonne gouvernance de l'eau».Une gestion qui dicte, selon Mohamed El-Ghazi, l'impérative participation des citoyens et la gestion des ressources humaines avec la valorisation des compétences et la formation continue des agents.




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