Algérie

Génocide contre les musulmans de Centrafrique



Génocide contre les musulmans de Centrafrique
Il n'est jamais trop tard makis il aura fallu un mois pour que l'ONU se décide à enquêter sur les crimes contre l'humanité commis en Centrafrique à la suite de l'intervention "Sangaris" de François Hollande lancée en décembre 2013 pour ramener l'ordre et la légalité dans son ancienne colonie de l'Afrique centrale, pièce stratégique de la françafrique. En effet, cet accident collatéral, selon l'expression des Français, est survenu après l'opération militaire française. Des milices chrétiennes s'étant constituées pour faire la chasse aux musulmans, environ 20% de la population, obligés de fuir vers le Cameroun et le Tchad voisins. Et c'est un responsable humanitaire de l'ONU qui, le premier a évoqué le génocide en ?uvre en Centrafrique. Aujourd'hui, la commission d'enquête des Nations unies sur les violences en République centrafricaine est opérationnelle, elle a pour mission de dresser des listes d'auteurs de crimes inter-religieux en vue de poursuites judiciaires pour mettre un terme à l'effusion de sang qui laisse craindre un génocide. L'ONU estime que près de 650.000 personnes ont été déplacées du fait des violences religieuses et que près de 300.000 autres ont fui dans des pays voisins.Des milliers de musulmans ont été tués au prétexte que la Séléka, coalition de rebelles à dominante musulmane venant du nord du pays, a, durant son pouvoir d'une année, organisé des campagnes de pillage, de torture et de meurtre au pays majoritairement chrétien. La commission, mise en place en décembre par le Conseil de sécurité, est sur place en Centrafrique depuis hier, elle auditionnera les chrétiens et musulmans victimes des violences, des responsables politique et militaire et des groupes d'activistes pour dresser la liste de suspects en vue d'éventuelles poursuites judiciaires, qui doivent être soumises aux puissances mondiales dans le courant de l'année et en lien avec une enquête préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI), a précisé Bernard Acho Muna, président de ladite commission.R. I./AgencesNomAdresse email




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