Généralisation des accélérateurs de radiothérapie

L'acquisition, annoncée pour ce mois de février, par plusieurs hôpitaux du pays d'accélérateurs de radiothérapie devrait pouvoir, un tant soit peu, soulager les patients atteints de cancer à travers différentes régions du pays. Pour peu que le service en termes d'accueil et autres prises en charge suive, il se pourrait qu'une réponse ait été trouvée pour mettre un terme aux rendez-vous d'une année, voire plus dans certains cas pour une radiothérapie. Une attente infernale, que de nombreuses associations assimilent souvent à «un couloir de la mort». «Le problème de rendez-vous (hôpitaux) qui tarde jusqu'à un an et demi et même plus, sera banni et on ne parlera plus de ça dorénavant», avait tenu à assurer M.Boudiaf en en faisant mention récemment, précisant que «plusieurs hôpitaux tels que ceux de Sétif, de Batna et d'Annaba connaîtront la mise en service de ces équipements entre le 15 et 20 février».Modifier et éviter les facteurs de risqueOn pourrait éviter plus de 30% de la mortalité due au cancer en modifiant ou en évitant les principaux facteurs de risque. Parmi ces derniers le tabagisme à l'origine à lui seul, d'un cas de cancer sur cinq (22%) et de 71% des décès par cancer du poumon. Outre ce facteur, il en est d'autres qui ne sont pas des moindres : la surcharge pondérale ou l'obésité, la consommation insuffisante de fruits et légumes, le manque d'exercice physique (sédentarité), la consommation d'alcool. Mais aussi la pollution de l'air des villes, les fumées à l'intérieur des habitations dues à l'utilisation de combustibles solides par les ménages.