Gendarmerie nationale: Des cellules pour traquer les chauffards

La Gendarmerie nationale s'est dotée de « cellules pour traquer et surveiller les contrevenants au code de la route à l'échelle de plus de 20 wilayas du pays dans une première étape », selon le site Web de la Radio nationale.«Le but de la mise en place de ces cellules est d'arrêter et de prendre les mesures légales nécessaires contre les conducteurs qui effectuent des man?uvres dangereuses comme l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, ainsi que les dépassements à droite et changements de direction sans signal », a expliqué sur les ondes de la radio Chaîne 1, le commandant Samir Bouchehit, le chargé de la Communication à la Direction générale de la Gendarmerie nationale.
L'intervenant a ajouté que ces cellules ont permis d'obtenir « d'importants résultats » dans la « lutte contre la conduite dangereuse et autres comportements négatifs sur les routes ». Sur la nature de ces cellules de la GN, l'intervenant explique qu'elles sont « composées de motards expérimentés dans le domaine de la sécurité routière », dotés « d'équipements techniques de grande précision installés sur des motos banalisées pour garantir l'effet surprise ».
Sur un autre registre, le président de l'Association nationale pour la sécurité routière, Ali Chiguen, cité également par la radio nationale Chaine 1, a estimé que le secteur de l'Education nationale « participe à la sécurité routière à travers les programmes scolaires ».
Pour le second intervenant, « il est nécessaire d'intensifier le volet sensibilisation en incluant l'Education à la sécurité routière comme matière dans le programme scolaire, à partir de la rentrée 2023/2024, afin d'épargner aux jeunes les risques d'accidents de la route ».
Selon lui, le secteur de l'Education nationale « contribue à l'inclusion de l'éducation routière comme mesure proactive pour réduire les accidents de la route ». En introduisant cette thématique, « cela participera à sensibiliser les enfants à la circulation routière et à investir dans le facteur humain en enseignant les concepts et les règles de base de l'éducation routière, dans toutes les matières proposées », a-t-il suggéré.