La décision du bureau exécutif de la LNF, qui a débouté le MCO dans l'affaire Aïssaoui (CRB), a anéanti les espoirs des Mouloudéens, perturbant ainsi la préparation de l'équipe. A titre d'exemple, alors qu'elle était prévue hier, la reprise des entraînements du MCO a été reportée à une date ultérieure. Les joueurs, nouveaux et anciens, sont dans l'expectative la plus totale. Les dirigeants se trouvent depuis samedi à Alger «pour revendiquer leurs droits», nous a-t-on dit.
Pour leur part, les supporters du MCO ne savent plus à quel saint se vouer, alors que l'opposition continue de faire le forcing, exigeant la tenue dans les meilleurs délais d'une assemblée générale extraordinaire. Les autorités locales affichent un silence qui pourrait être préjudiciable à l'avenir du club. En somme, c'est la confusion au MCO au moment où les autres formations ont repris le chemin des entraînements. Pour le moment, il a été décidé d'interrompre tous les activités du club car, pour les responsables du club, le plus important, c'est l'avenir du club. A propos des joueurs, c'est l'incertitude entre le désir de certains éléments qui préfèrent continuer l'aventure avec le Mouloudia alors que d'autres envisagent de quitter le club.
Cette situation alarmante risque d'être exploitée par d'autres clubs qui veulent s'attacher les services de joueurs clés du MCO. Ainsi, on dit que le CRB aurait pris attache avec Berradja, pendant que l'ESS continue de faire pression sur Bouazza en lui proposant une somme faramineuse. Bachiri est annoncé au WAT et la liste est encore longue.
Chez les nouveaux éléments, c'est l'incertitude. Ceci dit, et de l'avis de nombreux observateurs, la descente du MCO, qui constitue le premier grand fiasco de l'histoire de cette glorieuse équipe, trouve son origine dans l'incapacité des responsables à instaurer une justice sportive. Tout le monde sait que l'affaire du MCO est identique à celle de l'USMBA, qui a été finalement rétablie dans ses droits à une semaine de la reprise du championnat national Deux, ayant même contraint les responsables concernés à établir un nouveau calendrier en portant le nombre de clubs à 19 au lieu de 18 !
La question qui vient à l'esprit, c'est de savoir pourquoi ce qui est valable pour l'USMBA ne l'est pas pour le Mouloudia d'Oran ? Encore plus, l'article 191 a été introduit en août 2007 pour justement combler le vide juridique constaté lors de l'affaire ABS-USMBA.
Cet article stipule que « toute infraction ou faute découverte par la fédération ou une ligue, même en l'absence de réclamation ou réserve, est sanctionnée conformément aux dispositions prévues par le code disciplinaire».
Un dirigeant du MCO affirmera que dans cet article, il n'est mentionné aucun délai d'aucune sorte, ce qui signifie que l'infraction découverte à n'importe quel moment devait être sanctionnée. «Le MCO ne doit donc pas être victime d'un quelconque vide juridique ou autre carence des articles gérant le football national», dira-t-il.
A présent, on a appris que les dirigeants oranais seront aujourd'hui au TAS pour une entrevue avec les responsables de cette structure. Ensuite, ils entreprendront les démarches nécessaires auprès du Tribunal d'arbitrage international des sports en Suisse, et ce en fonction des résultats du recours introduit auprès de la FAF.
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Posté Le : 01/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com