? Les jours du président du GC Mascara, Abdelkader Benfréha et son équipe dirigeante sont-ils comptés ' S'achemine-t-on vers un retrait de confiance ' Se dirige-t-on vers la mise en place d'un directoire ' C'est du moins l'impression qui se dégage au vu de la situation qui prévaut au sein du club de la Cité de l'Emir Abdelkader.Nombreux sont ceux qui exigent le départ des dirigeants actuels en raison de leur gestion anarchique, qui a porté de graves préjudices au Ghali. Le plus surprenant c'est que tout le monde à Mascara, y compris les autorités locales, connaissent la source du mal qui ronge le club mais personne ne veut lever le petit doigt. Des réserves ont été émises sur l'éligibilité des membres de l'AG et surtout des membres du bureau actuel, dont la présence est illégale en raison du retrait de confiance prononcé à leur égard lors des précédentes assemblées générales. Cette situation a débouché sur de graves préjudices qui risquent d'envoyer le GCM vers le gouffre. Impayés depuis six mois, les joueurs ont refusé de reprendre le travail. La faute n'incombe pas seulement au président Abdelkader Benfréha mais à ceux qui l'ont intronisé à la tête du Ghali, nous disent les supporters. Le wali de Mascara, le directeur de la jeunesse et des sports et les autres autorités locales sont interpellés pour éviter cette crise qui se profile à l'horizon. Le Ghali est l'un des rares clubs à avoir consommé une pléiade d'entraineurs en un laps de temps assez court sans tenir compte des conséquences de l'instabilité technique. Abderrahmane Osmane a décidé de rendre le tablier en raison de l'ingérence du secrétaire général, Mouaden Abdelkader, plus connu sous le surnom de Dakoucha, dans la liste des joueurs devant être retenus par le coach.
Ensuite, c'est Omar Belatoui qui a été engagé avant de rejoindre le MCO. Chiha Tewfik, lui, a été limogé d'une manière intolérable qui en dit long sur le conflit d'intérêts de certains proches du club avant que l'on fasse revenir Mohamed Kadaoui, le pompier du Ghali. Ceci sans compter les intérims assurés par l'entraineur adjoint Zaim. Plus grave encore, Mouaden Abdelkader s'est accaparé du pouvoir pour occuper même le poste de responsable technique de l'équipe et gérer un match du championnat.
Avec un bilan partiel de sept victoires, quatre nuls et quatre défaites, 19 buts marqués et 14 encaissés, le GCM est loin des attentes de ses fans. Ce sont là des chiffres qui n'incitent guère à l'optimisme tout en sachant que le Ghali a concédé la bagatelle de six points à domicile. C'est dire que des changements radicaux doivent intervenir au GCM, à l'instar des autres clubs de la ville. Le drame c'est que, selon une source proche du club, la direction actuelle est illégale et qu'elle ne peut par conséquent pas bénéficier de subventions de l'Etat.
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Posté Le : 31/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com